Lucifer?
Méditations sur le mal, le manichéisme, l’art et
l’amour
Première partie : Doute et Amour
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Satan, par Gustave Doré (1832-1883)
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1. À qui croire?
2. Le critique, l’avocat de la Couronne
3. Mani manigance
4. Dieu artiste
J’aime bien consacrer un article d’automne au
fantastique! Le mois de Novembre s'y prête bien, puisque c'est, dit-on, le «mois des morts». Après les sorcières en 2022 et le signe astrologique du Scorpion
en 2023, voici Lucifer! En fait, le sujet est si vaste et riche qu’il s’agira
ici d’un premier article à suivre éventuellement.
Un jour, une dame qui se trouvait des «dons de
voyance» m’a dit : «Ton Ange gardien a de bons liens autant
avec Dieu qu’avec Satan». Il y a des journées comme ça où l’on se fait dire des
choses surprenantes! Je ne me souviens pas du nom supposé de cet Ange, mais je pense que cela a été inspiré à la dame par la télésérie Lucifer, bien davantage que par un don de voyance...
À qui croire?
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Icône du Credo de Nicée-Constantinople. Dans le Credo de la foi chrétienne, il n'y a aucune mention du diable...
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Je le dis tout de suite et clairement : je ne
crois pas à Satan. Ma foi est enracinée dans le Credo chrétien : je crois
en Dieu le Père, en son Fils unique Jésus-Christ, en l’Esprit saint…, mais pas
à Satan. Ni l’une ni l’autre des deux formulations du Credo chrétien ne fait la
moindre référence à Satan – donc ni le Symbole des Apôtres (1er ou
IIe siècle), ni le Symbole de Nicée-Constantinople (IVe siècle). Du
coup, la croyance à Satan ne fait pas partie des fondements de la foi
chrétienne. Alors, je m’en dispense. D’ailleurs, mes parents m’ont transmis une
foi sans référence au Diable. Si je croyais à Satan, je pourrais adhérer à son
Église – elle existe formellement aux États-Unis!https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_Satan
«Attention
Antoine! Dans le Symbole des apôtres, il est écrit que Jésus est mort et a été
enseveli, puis qu’il est descendu aux
enfers». Vrai, mais il ne s’agit pas de l’enfer, ce lieu où règnerait Satan
et ses sbires au milieu des flammes et des cris des âmes damnées! Il s’agit
«des enfers» : c’est ce que les Juifs nomment le Schéol et les Grecs
l’Hadès, le lieu spirituel où dorment ceux et celles qui ont vécu. Le
Christ y est allé, ce qui fait dire à saint Pierre dans sa Première lettre que «l’Évangile a été annoncé aussi aux morts»
(chapitre 4, verset 6). «Il est descendu aux enfers» ne
signifie donc pas que Jésus est allé s’amuser à tirer la barbichette de son
copain ennemi Satan, mais tout simplement qu’il a véritablement connu la mort,
comme tous les humains, qu’il est mort sur la croix en criant «Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?!» (Saint Matthieu 27, 46), qu’il est passé
par la mort, où il a été réconforter les défunts dans leur attente, avant de ressusciter. Comme cet «est descendu aux enfers»
peut effectivement porter à confusion, il a été retranché du Credo de
Nicée-Constantinople.
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Les «enfers» du Symbole des Apôtres correspond à l'Hadès des Grecs: le lieu spirituel où sont les morts. Toile de Joachim Patinir (c.1480-1524), représentant Charon, le gardien de ces enfers, traversant le Styx, le fleuve menant au pays de la Mort. |
La
disproportion est immense entre, d’une part, cette absence du diable dans le
Credo et, d’autre part, la grande place qu’il occupe dans l’imaginaire
populaire, y compris chez bien des Chrétiens. D’innombrables films et
téléséries montrent des scènes spectaculaires d’exorcisme, des démons aux
traits effrayants et repoussants, des combats épiques contre les puissances
infernales, des rituels de sectes «chrétiennes» (dans des lieux obscurs et
sinistres) où les adeptes scandent des psalmodies en latin ou en langues
inventées, le tout soutenu par des musiques sombres et implacables... C'est pathétique: il est des personnes pour qui les seules connaissances bibliques sont celles fournies par les films d'horreur et des séries du type «X-Files»...
Je ne dis
pas que Satan n’existe pas : je dis que je ne crois pas en lui. Un Chrétien
doit-il croire à Satan? Un Chrétien croit au Christ, pas au diable!
Le
critique, l’avocat de la Couronne
«Mais la
Bible parle du Diable!». D’un côté, ce n’est guère surprenant parce que la
croyance aux démons constitue un archétype universel. Mais d’un autre côté,
Satan est discret dans l’Ancien Testament. Il faut fouiller longtemps avant de
l’y trouver. On peut lire des livres entiers de l’Ancien Testament sans jamais
y trouver la moindre allusion.
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Job moqué par ses amis. Miniature tirée des Très Riches Heures du Duc de Berri, XVe siècle.
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En fait,
le seul livre de l’Ancien Testament où Satan est présent et actif est le livre
de Job. Ma vision de Satan
recoupe celle exprimée dans le livre de Job de l’Ancien Testament. Satan n’y
est pas décrit comme un Ange déchu. Ce livre de Job est un conte spirituel, non
un récit historique. Or, ce livre étonne : Satan et Dieu sont en bons termes
qui discutent en se tutoyant! (Satan y est présenté comme «le satan» :
l’auteur ne semble pas oser utiliser son nom). Satan semble même avoir le
privilège de critiquer l’œuvre de Dieu. Le Seigneur s’informe de lui :
«D’où viens-tu?». Satan lui répond : «De parcourir la terre et d’y rôder».
Le Seigneur reprit : «As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’a pas
son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu
et s’écarte du mal». «Facile!», rétorque Satan : Job a tout ce qu’il veut,
ses entreprises fructifient et il est entouré de gens qui l’aiment. Satan est
donc comme un critique qui est sceptique quant à la bonté de la Création
(Genèse 1) : comme le fait dire Dostoïevski à son personnage Ivan
Karamazov, «Ce n’est pas Dieu que je n’accepte pas, je n’accepte pas le monde
qu’Il a créé». Satan est encore plus sceptique quant à la constance des humains
– avouons que ces mêmes doutes nous assaillent souvent. Ainsi, Job n’est juste
que parce qu’il mène une vie comblée! «Mais étends seulement la main, et touche
à tout ce qu’il possède : je parie qu’il te maudira en face!». Le Seigneur
relève le défi : «Soit! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu
ne porteras pas la main sur lui». – je rappelle qu’il s’agit d’un conte
spirituel : il ne faut pas l’interpréter comme un récit de faits
historiques qui montrerait qu’un être humain n’est qu’un jouet pour le Seigneur
et pour Satan! Donc, le Seigneur permet d’éprouver Job, et Satan n’y va pas de
main morte : Job perd tout. Pire : plutôt que de le soutenir, ses
amis viennent lui faire des remontrances – ne nous arrive-t-il pas d’avoir de
tels amis ou d’être un tel ami pour notre prochain? Mais Job demeure fidèle et
sa fortune sera rétablie.
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Les souffrances de Job. Toile de Léon Bonnat, 1880
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Satan
n’a visiblement pas été entièrement convaincu. Il demeure dans le doute.
«Toi-même Seigneur, peut-être tomberais-tu si tu vivais les tentations
terrestres?». Avant d’entreprendre sa vie publique, Jésus se retire donc au
désert pour être à son tour éprouvé par Satan. Quelles épreuves? Pas combattre
seul une légion romaine, ni affronter un puissant magicien. Pas déplacer une
montagne, ni survivre à une bureaucratie en délire! Non. Des épreuves toutes
simples: résister à la tentation du confort, à celle de la richesse matérielle
et à celle du pouvoir. Hum, des épreuves où les humains (dont moi, mea culpa)
échouent souvent en nourrissant le scepticisme de Satan.
Jésus,
lui, réussit. Mais comme Job, il essuiera des refus, des reniements, des
trahisons de la part de son entourage. Comme Job toujours, il restera fidèle et
accomplira sa mission jusqu’au bout. Au-delà même : par sa Résurrection,
lui, «le Juste, justifiera les multitudes» (Isaïe 53, 11). Face à Satan
procureur de la couronne, le Christ est notre avocat de la défense!
Mani manigance
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Représentation de Jésus comme «prophète manichéen». Chine, XIIIe siècle
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Cela ne signifie pas que le mal n'existe pas. Mais il n'y a pas le Bien et le Mal. La
doctrine voulant que deux divinités opposées gouvernent le monde en une lutte
permanente, le Bien et le Mal, n’est pas du tout chrétienne : elle
provient du philosophe persan Mani qui l’a formulée au IIIe siècle. Mani
s’inspirait lui-même de certaines religions antiques et aussi des courants
gnostiques. Il y avait eu des courants gnostiques chrétiens dès le IIe siècle
qui mariaient Évangile et ésotérisme. Poétique, hétéroclite et confus, le
gnosticisme s’est exprimé dans de nombreux textes apocryphes qui n’ont jamais
été reconnus comme canoniques, et pour cause. Comme souvent avec les faux
prophètes, Mani prétendait que sa doctrine «transcendait» toutes les autres qui
se trouveraient réunies en elle : christianisme, zoroastrisme, bouddhisme,
marcionisme, judaïsme, gnosticisme, philosophie grecque, cultes des mystères,
etc. Rien de moins! Son enseignement eut un certain succès, notamment au
Moyen-Orient et jusqu’en Chine où on trouve des statues en son hommage dans des
temples et qui le présentent comme le «Bouddha de Lumière»…https://fr.wikipedia.org/wiki/Mani_(proph%C3%A8te)https://en.wikipedia.org/wiki/Mani_(prophet)
L’Église
a toujours rejeté cette doctrine. Elle a vigoureusement combattu les sectes
manichéennes qui s’appropriaient frauduleusement les apparences chrétiennes,
comme les Cathares du XIe au XIIIe siècles. On peut critiquer la manière forte
avec laquelle elle s’y est prise, mais il faut surtout retenir sa détermination
envers l’Évangile – surtout que les émissaires envoyés par le Pape auprès des
Cathares avaient la fâcheuse habitude de ne jamais revenir, non pas qu’ils
soient devenus cathares mais parce que ces doux derniers les trucidaient... Je
ne me sens pas autorisé à juger cette manière qui remonte à une époque où les
différents se réglaient habituellement d’une manière «musclée», une manière qui
n’est évidemment plus la nôtre en ces temps de paix et d’harmonie planétaires,
n’est-ce pas…
Et
pourtant, le manichéisme a fait sentir son influence sur le Christianisme. Par
exemple, saint Augustin avait fait partie d’une secte manichéenne avant de se
convertir. Si le manichéisme n’est pas parvenu à se hisser au rang de religion
organisée et missionnaire, et s’il a plutôt donné lieu à d’innombrables petites
sectes éphémères, sa vision dualiste a percolé insidieusement dans la culture,
y compris dans le Christianisme.
Dans
The Delicate Creation: Towards a Theology of the Environment. un livre
brillant publié en 1972 et traduit en français en 1983 sous le titre Merveilleuse
création (Éditions Pierre Téqui), Christopher Derrick mettait en lumière
les résultats déplorables de cette persistance du manichéisme dans la société
moderne. Il y proposait déjà une théologie de l’environnement – oui oui, un
livre de 1972, donc bien avant son temps! https://en.wikipedia.org/wiki/Christopher_DerrickLe
résultat le plus frappant de cette persistance fut le suivant. Alors que Satan
est très discret dans l’Ancien Testament, alors qu’il est davantage présent
dans le Nouveau Testament mais sans y être envahissant, Satan a ensuite pris la
stature d’une divinité ou peut s’en faut.
En
fait, il n’y est pour rien : c’est nous qui, peu à peu, lui avons conféré
un statut de Dieu Négatif possédant une puissance comparable à celle du
Seigneur. Ce dernier semble ainsi devoir combattre sans relâche contre Satan
qui paraît invincible. Et nous, Chrétiens et Chrétiennes, sommes à notre tour
inviter à lutter sans répit contre lui. À en croire certains, le Diable est
partout et il s’ingénie sans cesse à nous tendre des pièges. La clique des démons semble plus puissante que la Communion des Saints et Saintes, plus forte que les cercles des Anges! Cette
thématique a subi une inflation galopante. Coudon,
le Christ est-il venu pour rien?!
Franchement!
Si tant qu’il existe, ledit ange déchu Satan n’est qu’une simple créature,
comme nous. Le Seigneur pourrait l’éliminer d’un souffle comme il pourrait le
faire de n’importe laquelle de ses créatures et même de sa Création toute
entière. Il n’y a qu’un seul Dieu : «Je crois
en un seul Dieu» dit notre Credo.
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Un des nombreux avatars modernes du manichéisme!
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Le
manichéisme a si bien réussi à s’immiscer hypocritement qu’il connait toujours
du succès, y compris chez des Chrétiens. S’il est disparu en tant que religion
organisée, il a pris sa revanche en exerçant une influence durable. Avec les
films de super-héros, la série Star Wars et autres Rambo, le cinéma états-unien
joue à fond la carte du combat entre le Bien et le Mal : il s’agit là d’un
des canaux les plus puissants de la perpétuation de la pensée manichéenne. Les
mouvements Woke et complotistes en sont les avatars les plus récents. Mais ce
n’est guère chrétien…
Je
dois avouer que ma foi est dépourvue de manichéisme.
Dieu artiste
Le manichéisme cherche à expliquer le mal en notre
monde. Il sert aussi à s’identifier au Bien et à se donner bonne
conscience : le Mal, ce sont «eux», pas moi! Mais pour moi qui suis
chrétien, je constate que Jésus lui-même n’a pas fourni d’explication au mal.
Il n’a pas vraiment développé ce sujet. Par contre, il a offert une réponse au
mal. Les Évangiles rapportent souvent qu’il fut saisi de compassion face aux
foules sans berger et face aux malades, aux pauvres, aux oubliés. Son Évangile
enseigne la juste voie pour répondre au mal par l’amour. Peut-être qu’aux yeux
de certains, cela ne suffit pas et qu’il faut «mythifier» le mal.
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Dieu artiste... Autoportrait de la peintre Judith Leyster c. 1630
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Le Psaume 94 s’émerveille face à la Création :
«Que tes œuvres sont grandes, Seigneur!». Dans le livre de la Genèse, Yahvé
regarde chaque étape de sa Création et juge que «C’est bon»; à la fin de son
travail, il dit «C’est très bon». Il ne dit pas que c’est parfait. Le Symbole des Apôtres s’ouvre sur ces mots :
«Je crois en Dieu (…), créateur du Ciel et de la Terre». Le Credo de
Nicée-Constantinople ajoute : «Je crois en un seul Dieu (…), créateur du
Ciel et de la Terre, de l’univers visible et invisible». Je rajouterais :
«… des univers visibles et invisibles».
Autrement dit, le Seigneur se présente comme un
créateur, un artiste. Nous le voyons plutôt comme une sorte de Principe
immuable, une vision héritée de la philosophie grecque antique, alors qu’il
agit et qu’il crée. L’artiste le plus accompli peut faire des fausses notes à
l’occasion : les œuvres du plus parfait artiste ne sont pas nécessairement
toutes parfaites. À la fin de sa vie, Beethoven disait que sur ses quelques 200
compositions, il n’en retiendrait qu’une vingtaine! Le Seigneur, lui, continue
d’aimer ses œuvres même si, «grandes» et «très bonnes», elles ne lui paraissent
pas parfaites. Ainsi, les humains naissent, grandissent et meurent, tout comme
les autres êtres vivants. Les étoiles elles aussi naissent, existent et
meurent. Il s’agit d’une œuvre en mouvement, une «œuvre ouverte». Mais
en ce monde, il se peut que ce que nous percevons comme imperfection
soit une condition absolument essentielle pour que l'existence existe.
Ne nous
illusionnons pas : ce n’est pas nous qui allons parfaire l’œuvre. Notre
mission ne se situe pas sur ce plan. Notre mission est d’aimer - d’aimer non
pas n’importe comment mais à la manière du Seigneur : «Aimez-vous les uns
les autres comme je vous ai aimés». Aimer aussi cette grande œuvre cosmique et
en prendre soin sur Terre.
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Louis Janmot: Portrait de l'artiste. 1832.
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L’imperfection n’est pas le mal, mais nous la
percevons comme l’étant. L’imperfection appelle l’amour qui, seule, peut
achever l’œuvre et compenser pour son imperfection. Le péché n’est pas notre
imperfection, mais l’acte d’y céder volontairement avec arrogance et
suffisance, en délaissant l’amour. Sur cette voie néfaste, le risque est grand
que la personne devienne un «démon humain». Le salut du Seigneur est de
rappeler encore et toujours la place première de l’amour. Il s’est incarné pour
se faire solidaire de nos difficultés, jusqu’à la mort dans les pires
souffrances. Nos soucis, nos difficultés, nos épreuves, nos disputes et nos guerres, nos deuils, nos divorces…
, beaucoup de ces maux seraient évitables si nous savions aimer en vérité, si
nous suivions la voie indiquée par le Seigneur. Notre société de consommation
est plutôt fondée sur le culte des péchés capitaux : orgueil, avarice,
jalousie (envie), colère, luxure, gourmandise, paresse! Il restera néanmoins les maladies et les catastrophes naturelles pour rappeler l'imperfection de l'Univers. La beauté de ce monde est évidente, son imperfection l'est tout autant que nous expérimentons jusque dans notre corps. C'est pourquoi la plupart des miracles de Jésus furent des guérisons.
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Adam et Ève, par Rubens. 1597.
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Les plus grands artistes eux-mêmes traversent des
périodes de doute lors desquelles, déçus voire dégoûtés, ils songent jusqu’à
détruire ce qu’ils ont réalisé. De nombreux artistes ont renié certaines de
leurs œuvres. La Genèse rapporte que le Seigneur a connu de tels moments de
doute et pensé rayer d’un trait sa Création terrestre. Satan personnifie la part du
Seigneur qui doute de lui-même et de ses œuvres. La Passion de Jésus exprime peut-être aussi un regret du Seigneur: le regret de ne pas avoir créé un monde parfait pour nous. Peut-être alors que l'acceptation de l'imperfection est un pas vers la guérison, le rétablissement, la Résurrection... D'où l'extrême miséricorde, l'extrême indulgence de Jésus face à nos fautes: «Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés» - seul le blasphème contre l'Esprit Saint ne peut être pardonné (Évangile selon saint Marc, chapitre 3, versets 28 et 29).
Ce sont des doutes que
connaissent tous les artistes. En autant qu’ils ne finissent pas par inhiber la
créativité, ces doutes sont nécessaires pour que l’artiste puisse progresser
dans son art.
Dans la majeure partie de l’Ancien Testament, le
Seigneur promet à qui l’aime une bonne vie ici-bas, une vie longue jusqu’à être
rassasié de jours et s’éteindre en paix. Dans ses livres tardifs, l’Ancien
Testament ouvre la porte à une autre promesse : celle d’une vie éternelle.
Cette promesse, Jésus nous la fait explicitement : «Celui
qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; quiconque vit et croit en moi ne
mourra jamais» (Saint Jean; 11, 25-26).
À
SUIVRE!
Sources des illustrations: Wikipédia (Domaine public et PD-US)