MERCI GENÈVE!
Je reviens à peine de Genève, en Suisse, où j'ai participé au Salon du livre et de la presse (23-29 avril), comme auteur invité au stand de Québec Édition.
Je dois remercier Québec Édition et les organisateurs du Salon de m'avoir permis de vivre cette très belle expérience. Je remercie aussi toutes les personnes qui sont venues me voir en cette occasion. Tous les exemplaires de mes livres Le chant des oyseaulx et Musique autiste étaient écoulés dès le samedi 14h! Y compris les exemplaires que j'avais apportés dans ma valise au cas où... J'en ai donc manqué pour la séance de dédicace du dimanche. J'ai fait de belles rencontres, notamment avec Catherine de l'Association Asperger Romandie (http://www.asperger-romandie.ch/), et l'équipe de l'émission Singularités de la télévision Léman Bleu qui m'a tourné en entrevue pour diffusion l'automne prochain
(http://www.lemanbleu.ch/emissions/singularites): des gens extraordinaires qui donnent foi dans la vie (et qui me changent de ces trop nombreux «éteignoirs professionnels» que je croise souvent).
Je dois remercier Québec Édition et les organisateurs du Salon de m'avoir permis de vivre cette très belle expérience. Je remercie aussi toutes les personnes qui sont venues me voir en cette occasion. Tous les exemplaires de mes livres Le chant des oyseaulx et Musique autiste étaient écoulés dès le samedi 14h! Y compris les exemplaires que j'avais apportés dans ma valise au cas où... J'en ai donc manqué pour la séance de dédicace du dimanche. J'ai fait de belles rencontres, notamment avec Catherine de l'Association Asperger Romandie (http://www.asperger-romandie.ch/), et l'équipe de l'émission Singularités de la télévision Léman Bleu qui m'a tourné en entrevue pour diffusion l'automne prochain
(http://www.lemanbleu.ch/emissions/singularites): des gens extraordinaires qui donnent foi dans la vie (et qui me changent de ces trop nombreux «éteignoirs professionnels» que je croise souvent).
Le Salon de Genève regroupe un nombre d'éditeurs comparable à celui de Montréal, mais il s'en distingue sur un point caractéristique. Il se déroule dans un vaste espace intérieur, le Palexpo, un espace si vaste qu'aux stands des éditeurs s'ajoutent plusieurs expositions. Cette année, il y en avait sur le Maroc, l'Afrique, le Tibet, Jean-Jacques Rousseau et le peintre Gustave Courbet (une magnifique exposition, digne d'un grand musée). Mieux encore: les organisateurs ont invités quelques 160 auteurs le samedi soir à un souper gratuit au Mandarin Oriental. Comme c'était la première fois que j'allais en Suisse et que je ne connaissais pas Genève, je croyais naïvement qu'il s'agissait un souper simple dans un petit restaurant chinois. Que non, que non! Le Mandarin est un des hôtels les plus huppés de Genève (ce qui n'est pas peu dire), et son restaurant est du même calibre: ce fut un festin gastronomique exceptionnel! Avec champagne en apéro. Grand merci pour pareille générosité!
L'équipe de Québec Édition et moi-même logions à l'Hôtel Windsor, tout de même un bel hôtel, bien situé pour visiter la ville et par rapport aux transports en commun (de première classe), avec un excellent service. La Rue de Berne est un peu, disons, pittoresque, avec de nombreux commerces arabes et africains, des prostitué(e)s et, apparemment, des revendeurs de drogue. Je suis revenu tard au Windsor après le Mandarin, mais je ne me suis pas senti inquiet.
Je suis aussi rentré tard le mercredi soir. Pas par débauche, voyons! Parce que je suis allé écouter le concert de l'Orchestre de la Suisse Romande dans le superbe Victoria Hall (http://www.ville-ge.ch/culture/victoria_hall/).
L'OSR était dirigé par le chef russe Vasily Petrenko (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vasily_Petrenko), dans des lieder de Mahler (avec le baryton Thomas Hampson) et la Septième Symphonie de Dimitri Chostakovitch, la fameuse Symphonie Léningrad écrite en grande partie lors du siège terrible de cette ville par les Nazis, sous les bombes, et avec des centaines de milliers de citoyens qui mourraient (plus encore de faim que par les bombes). Malgré ce qu'avaient prédit certains «éteignoirs», cette oeuvre de 75 minutes n'a rien perdu de sa force d'impact. Paradoxalement, c'est peut-être la plus sereine des quinze symphonies de Chostakovitch, avec de longs monologues instrumentaux qui séparent les passages guerriers et fracassants. (http://en.wikipedia.org/wiki/Symphony_No._7_(Shostakovich) - l'article en français est, pour le moment, moins réussi). L'interprétation donnée ce soir-là fut magnifique, dans une acoustique parfaite.
Comme mon séjour était court, je me suis imprégné de paysages genevois le dernier soir, en prenant quelques lignes de tramway. Au terminus ouest de la ligne 14, je suis descendu dans un paysage inattendu, un moment de grâce. Il était presque 20h, et me voici en pleine campagne, entouré de champs, de fleurs et d'oiseaux!
Dans le vieux Genève, j'ai visité la Cathédrale Saint-Pierre où je suis monté dans les tours admirer le panorama. Mais pour la messe du dimanche (oui, oui!), je suis plutôt allé à la Basilique Notre-Dame, près de la Gare Cornavin, à quelques coins de rue de mon hôtel. Catholique à l'origine, la Cathédrale est protestante depuis longtemps (les statues et décorations ont été éliminées, et on a par contre ajouté une très étrange facade de style néoclassique qui donne à ce monument médiéval des allures de temple grec: je ne suis pas certain que l'effet soit particulièrement heureux...). La Basilique, elle, a été construite au 19e siècle dans un élégant style néogothique. Elle était pleine pour la messe de 10h (et il y a sept messes là les dimanches); des gens de tout âges et de toutes origines qui prient ensemble, chose que je trouve toujours émouvante. L'orgue sonnait magnifiquement, et un animateur faisait chanter la foule dans plusieurs pièces grégoriennes, oui! Quelle musique! Et quelle force a-t-elle lorsque chantée par une foule! Bel homélie aussi. Une célébration d'une grande beauté de foi. J'ai remarqué ne pas avoir été le seul auteur du Salon à y être.
Puis, lundi matin est arrivé et j'ai dû me résigner à reprendre l'avion - une de mes rares phobies, avec les chiens. J'ai vraiment peur d'embarquer là-dedans et je n'arrive pas à me sentir réellement confortable ou détendu. Penser que nous volons, que nous volons perchés à 10 kilomètres de hauteur et filant à plus de 800 km/h m'est totalement surréaliste.
Et puis, j'avais connu une mésaventure à l'aller. Disons qu'il semble y avoir eu comme un problème de communication entre la compagnie d'aviation et l'agence de voyage qui m'a vendu mon billet; le reste tient de mon peu d'expérience de voyage. Lorsque je me suis présenté au comptoir d'Air Canada lundi, jour de mon départ, et ai montré mon billet, la dame m'a dit qu'il n'y avait pas de vol pour Genève ce jour-là! J'avais pourtant un billet pour un vol direct. Mais non, et le prochain vol n'était que pour jeudi. Catastrophe et panique! La dame a réussi à m'arranger un autre itinéraire d'urgence: au lieu d'un vol direct, je devais me taper trois vols: Montréal-Toronto, Toronto-Francfort, Francfort-Genève. Punaise! Pour un gars qui a peur de l'avion, j'allais être servi! «Courrez, l'embarquement pour Toronto se termine dans quatre minutes!». Cours, Antoine, cours. À Toronto, même chose pour ne pas rater l'autre avion. À Francfort: trop tard! Je venais de rater mon avion. Là encore, quelqu'un d'Air Canada m'a secouru en me donnant une place dans le prochain vol pour Genève qui, heureusement, ne partait que deux heures plus tard. Au lieu d'arriver à Genève à 10h (et d'avoir l'après-midi pour visiter un peu), je suis arrivé à l'hôtel à 18h30, sur le gros nerf! Le lendemain après-midi, j'avais des étourdissements et des suées, au point de croire avoir attrapé une labyrinthite... Mais non, et le jeudi, j'étais bien.
Après avoir descendu de l'avion au retour, j'ai remercié les agentes de bord: une d'elles en a été très émue. Le personnel d'Air Canada a fait du très beau travail lors de tous ces vols, et m'a dépanné d'urgence.
Dans le vieux Genève, j'ai visité la Cathédrale Saint-Pierre où je suis monté dans les tours admirer le panorama. Mais pour la messe du dimanche (oui, oui!), je suis plutôt allé à la Basilique Notre-Dame, près de la Gare Cornavin, à quelques coins de rue de mon hôtel. Catholique à l'origine, la Cathédrale est protestante depuis longtemps (les statues et décorations ont été éliminées, et on a par contre ajouté une très étrange facade de style néoclassique qui donne à ce monument médiéval des allures de temple grec: je ne suis pas certain que l'effet soit particulièrement heureux...). La Basilique, elle, a été construite au 19e siècle dans un élégant style néogothique. Elle était pleine pour la messe de 10h (et il y a sept messes là les dimanches); des gens de tout âges et de toutes origines qui prient ensemble, chose que je trouve toujours émouvante. L'orgue sonnait magnifiquement, et un animateur faisait chanter la foule dans plusieurs pièces grégoriennes, oui! Quelle musique! Et quelle force a-t-elle lorsque chantée par une foule! Bel homélie aussi. Une célébration d'une grande beauté de foi. J'ai remarqué ne pas avoir été le seul auteur du Salon à y être.
Puis, lundi matin est arrivé et j'ai dû me résigner à reprendre l'avion - une de mes rares phobies, avec les chiens. J'ai vraiment peur d'embarquer là-dedans et je n'arrive pas à me sentir réellement confortable ou détendu. Penser que nous volons, que nous volons perchés à 10 kilomètres de hauteur et filant à plus de 800 km/h m'est totalement surréaliste.
Et puis, j'avais connu une mésaventure à l'aller. Disons qu'il semble y avoir eu comme un problème de communication entre la compagnie d'aviation et l'agence de voyage qui m'a vendu mon billet; le reste tient de mon peu d'expérience de voyage. Lorsque je me suis présenté au comptoir d'Air Canada lundi, jour de mon départ, et ai montré mon billet, la dame m'a dit qu'il n'y avait pas de vol pour Genève ce jour-là! J'avais pourtant un billet pour un vol direct. Mais non, et le prochain vol n'était que pour jeudi. Catastrophe et panique! La dame a réussi à m'arranger un autre itinéraire d'urgence: au lieu d'un vol direct, je devais me taper trois vols: Montréal-Toronto, Toronto-Francfort, Francfort-Genève. Punaise! Pour un gars qui a peur de l'avion, j'allais être servi! «Courrez, l'embarquement pour Toronto se termine dans quatre minutes!». Cours, Antoine, cours. À Toronto, même chose pour ne pas rater l'autre avion. À Francfort: trop tard! Je venais de rater mon avion. Là encore, quelqu'un d'Air Canada m'a secouru en me donnant une place dans le prochain vol pour Genève qui, heureusement, ne partait que deux heures plus tard. Au lieu d'arriver à Genève à 10h (et d'avoir l'après-midi pour visiter un peu), je suis arrivé à l'hôtel à 18h30, sur le gros nerf! Le lendemain après-midi, j'avais des étourdissements et des suées, au point de croire avoir attrapé une labyrinthite... Mais non, et le jeudi, j'étais bien.
Après avoir descendu de l'avion au retour, j'ai remercié les agentes de bord: une d'elles en a été très émue. Le personnel d'Air Canada a fait du très beau travail lors de tous ces vols, et m'a dépanné d'urgence.
Photos: Collection personnelle.