Violoncelle et piano:
LE CYCLE DES QUATRE SONATES
En
octobre 2011, j'obtenais une bourse pour faire l'édition numérique de
la partition de mes trois Sonates pour violoncelle et piano. J'ai
profité de l'occasion pour les réviser et les retoucher. À ce moment, je croyais que ce cycle était terminé. Mais non! Une quatrième Sonate est née en 2022.
Les
deux instruments de ma formation musicale ont été le piano et le
violoncelle: ce n'est pas un hasard si bon nombre de mes premières
pièces (conservées ou envoyées au recyclage...) s'adressent à l'un ou /
et l'autre de ces instruments. L'oeuvre la plus ancienne que j'ai
conservée à mon catalogue est la Sonate romanesque (opus 1.1), la première de mes sonates pour violoncelle et piano qui fut suivie, quelques années plus tard, par la Sonate boréale,
donc la deuxième sonate pour ce couple d'instruments. Il y avait très
longtemps que je n'avais intitulé une pièce «sonate» lorsqu'au début de
2011 je me suis lancé dans la composition de la Sonate liturgique, la troisième du genre. La Muse m'a surpris en 2022 et la Sonate locrienne s'est ajoutée aux trois précédentes.
Ces
sonates forment en quelque sorte mon journal intime de musicien, non
seulement parce qu'elles mettent en vedette les deux instruments dont
j'ai appris à jouer, mais aussi parce qu'elles m'accompagnent depuis
plusieurs années comme en témoignent leurs dates:
1979: Sonate romanesque, première version
1982: Sonate boréale (opus 4), première version
1990: Sonate boréale, version révisée
2001: Sonate romanesque, version révisée
2011:
Sonate liturgique (opus 42) / C'est alors que j'ai décidé de donner aux
trois pièces leurs titres définitifs, rayant les précédents, de banaux
Sonate #1, Sonate #2,...
2011-2012: Nouvelle révision et édition des partitions.
2022: Sonate locrienne (opus 61)
Les
trois première Sonates sont indépendantes. Mais elles peuvent aussi être jouées
en concert comme une trilogie cohérente, le journal intime
d'un musicien, son pèlerinage dans le temps, depuis l'adolescence (j'ai
terminé la Sonate romanesque à 18 ans) jusqu'à la soixantaine.
La Sonate locrienne est comme une «remise en question». Elle possède des liens avec ses consœurs, mais elle porte le propos ailleurs, avec sa dichotomie Tempête / Tendresse et son harmonie plus astringente.
Mes Sonates pour violoncelle et piano sont de
la musique de chambre à cause du petit nombre d'instrumentistes. Mais
autrement, ce sont plutôt des œuvres de plein air, des œuvres immersives
et un peu «sauvages». Il y a du dialogue entre les deux instruments,
bien sûr, mais il y a surtout une «texture sonore», et cette texture est
ouverte sur le large. Comme je le redirai plus loin, le
piano est traité en un immense
dulcimer. La pédale forte est souvent longuement tenue afin de créer un
dôme harmonique immersif. C’est en jouant sur les dynamiques,
les phrasés, les articulations, les attaques que le pianiste sculpte la
résonance en ce dôme, et non par le biais de la pédale. En ce sens, mes
Sonates nécessitent une approche sonore nouvelle de la part des
musiciens.
À 14 ou 15 ans, dans l'orchestre, au Camp musical Accord Parfait (Portneuf) |
SONATE ROMANESQUE
(Sonate #1)
Texte d'introduction / Extrait partition gratuit PDF:
http://www.antoine-ouellette.blogspot.ca/2012/06/violoncelle-et-piano-sonate-romanesque.html
SONATE BORÉALE
(Sonate #2)
Texte d'introduction / Extrait partition gratuit PDF:
SONATE LITURGIQUE
(Sonate #3)
Texte d'introduction / Extrait partition gratuit PDF:
https://antoine-ouellette.blogspot.com/2012/04/sonate-liturgique-partition-gratuite.html
SONATE LOCRIENNE
(Sonate #4)
Texte d'introduction: