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vendredi 1 avril 2016

AUTISME ET LA GALAXIE D'ANDROMÈDE

UN BEAU PETIT LIVRE GRATUIT SUR L'AUTISME
Avant de plonger dans mon sujet du mois et pour vous mettre en appétit, je vous suggère une lecture. Une correspondante français, Augusta Habas a récemment traduit un petit livre gratuit sur l'autisme: Paolo selon moi, de Simone Knowing Simon S. Le sous-titre parle de lui-même: Douze petits conseils pour (bien) vivre l'école primaire avec des enfants du spectre de l'autisme. Et je peux dire que ces conseils sont pertinents autant que sages. Oui, vous pouvez télécharger GRATUITEMENT ce petit livre via ce lien:
http://www.spazioasperger.it/index.php?q=valutazione-e-intervento&f=384-livre-gratuit-paolo-selon-moi


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AUTISME ET LA GALAXIE D'ANDROMÈDE

Au commencement, 
le souffle de Dieu planait sur les eaux 
(début du livre de la Genèse)
1) Les facteurs possibles de l'autisme: hérédité et environnement
2) Ces autres facteurs que l'on préfère oublier
3) Les réalités andromèdes: gaucherie, homosexualité, autisme
4) Les réalités andromèdes dérangent
5) Le choix de l'Esprit et l'éthique autistique 
 
La création, par James Tissot (c.1900)


Deux jumeaux identiques. L’un est autiste. L’autre l’est-il? Dans 77% des cas, oui. Mais pas dans 100% des cas. La génétique joue donc un rôle, mais elle n’est pas seule. Qu’est-ce qui est alors en jeu? Les deux jumeaux monozygotes partagent à l’identique leur bagage génétique. Ils ont baigné dans le même milieu intra-utérin de leur mère et ont reçu les mêmes nutriments. Après leur naissance, ils ont vécus dans le même environnement aussi. Pourquoi alors les deux personnes ne sont-elles pas autistes, ou non autistes? Je vous donne ma réponse brutalement, mais j’y reviendrai plus loin. Donc ma réponse : l’un a choisi d’être autiste, l’autre d’être neurotypique. Choisi : ce fut un choix.

Pour être intéressante, la recherche sur les «causes» de l’autisme m’importe peu en vérité. Je ne crois pas que ce soit important. Je constate simplement que la communauté humaine manifeste une bonne dose de neurodiversité, et je crois que les personnes autistes participent à cette diversité, que ces personnes doivent être acceptées telles qu’elles sont. J’observe aussi que la recherche en autisme explore plusieurs pistes, mais sans dégager de consensus à ce jour, n’en déplaise à certains de mes amiEs. Actuellement, l’hypothèse la plus prudente est que l’autisme serait d’origine multifactorielle, ce qui en laisse plusieurs insatisfaits. 


Les facteurs possibles : hérédité et environnement

Symbole de la neurodiversité
Donc, une origine qui serait multifactorielle, c’est-à-dire due à plusieurs facteurs. Quels sont ces facteurs possibles?  
1) Les facteurs internes. Il y a tout d’abord la génétique. Mais à date, cette piste ne semble avoir donné que des résultats mitigés. Il y aurait entre 200 et 400 gènes impliqués dans l’autisme. Dieu merci, il n’y en a pas qu’un seul! Parce qu’il est facile de deviner ce qui se passerait par la suite : test prénatal, avortement, eugénisme - comme dans le cas de la trisomie : un seul chromosome impliqué, test de dépistage simple, avortement dans plus de 90% des cas, eugénisme. Cela dit, je vais vous surprendre, vous qui parlez d’«épidémie d’autisme» et vous aussi qui croyez que l’autisme est récent : les gènes qui seraient impliqués dans l’autisme ne sont pas nouveaux et il ne s’agit pas de nouvelles mutations; ces gènes sont au contraire très anciens! De mon côté, cela ne me surprend pas du tout. Je l’ai souvent dit et je le répète : il y a toujours eu des personnes autistes dans la communauté humaine, et l’autisme est dans le patrimoine humain parce qu’essentiellement positif. Il s’agit d’un puissant facteur évolutif; les personnes autistes apportent des idées différentes et forcent à voir les choses autrement que par la voie «normale». Ce qui est récent, et très malheureux, est de considérer l’autisme comme une maladie et de «capoter» à son sujet. Mais pour les facteurs internes, je vois dans ma boule de cristal qu’une autre idée va connaître un certain succès : la flore intestinale. Je vous parie un bisou ou un câlin que des compagnies vont bientôt commercialiser des probiotiques spécialement formulés pour les autistes.  

2) Les facteurs externes : virus, bactéries, substances naturelles ou synthétiques, etc. La vedette actuelle est «les toxines». En science, il faut examiner non pas «les toxines» mais telle substance, naturelle ou non, et établir un lien de cause à effet entre elle et l’autisme. Jusqu’à maintenant, ce n’est guère concluant, surtout que le mot toxine est utilisé comme un fourre-tout pour désigner des substances de natures aussi diverses que le sucre, les pesticides, le gluten, les métaux lourds, entre autres! Il est peu probable que les métaux lourds soient en cause. Les empoisonnements au plomb ou au mercure sont bien documentés et peuvent être détectés par des tests. L’empoisonnement au plomb cause non pas l’autisme mais le saturnisme (https://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnisme); au Canada, le plomb est moins présent aujourd’hui que dans les années 1950 puisqu’il a été retiré de l’essence et des peintures. Le fameux thimérosal, qui contient une dose infime de mercure, n’est plus dans les vaccins au Canada depuis 1994 : il n’y a jamais eu tant de diagnostics d’autisme que depuis que le thimérosal n’est plus utilisé! Il est donc surprenant de lire encore ceci sur le site d’Autisme Montréal : «De plus en plus de preuves s’accumulent contre le Thimérosal, un agent de conservation qui est utilisé dans les vaccins. Ce produit est fait en grande partie de mercure, etc.» (page consultée le 18 janvier 2016 : http://autisme-montreal.com/quest-ce-que-le-trouble-du-spectre-de-lautisme/les-causes/ 
La création. Baptistère de Padoue
Loin de s’accumuler, les soupçons sont plutôt tombés : la communauté scientifique a invalidé les études qui avaient «prouvé» un tel lien. Fausse piste. Ces derniers temps, nos amiEs qui ne juraient que par «les toxines» ont eu tendance à remplacer cette expression par celle plus dramatique encore d’«agressions environnementales». C’est là remplacer le vague par du plus vague encore. Car à nouveau, quelle «agression environnementale» serait précisément en cause dans l’autisme? Un problème de cette thèse est non pas l’augmentation supposée des cas d’autisme, mais au contraire le petit nombre de cas. Puisqu’à peu près tout le monde est exposé à plusieurs «agressions environnementales», l’autisme devrait être très fréquent, dépasser au moins les 20% de la population. Le contre-argument est alors de prétendre que «certains personnes sont hypersensibles à ces agressions», ce qui boucle la boucle d’un raisonnement circulaire. Vous savez ce qui m’agresse le plus dans l’environnement? Le bruit et la lumière artificielle. Ce sont deux choses qui agressent bien des gens, surtout dans les villes. Mais pourraient-elles causer l’autisme?!

Une dame s'est récemment fait un joli capital en prétendant que l'autisme se «guérit» rien que par l'alimentation. De naïves personnes sont tombées dans le panneau. Tout cela est farfelu. Selon l'Agence française pour la sécurité sanitaire,«Il n’existe aucun élément indiquant que l’autisme soit associé aux maladies inflammatoires chroniques du tube digestif et sa coexistence avec la maladie cœliaque n’est que fortuite. Il est également très difficile de défendre la réalité d’une pathologie inflammatoire qui serait spécifiquement associée à l’autisme ou même à un de ses sous-groupes. De plus, la prévalence de l’allergie aux antigènes alimentaires semble comparable à celle de la population générale et les résultats les plus récents ne montrent pas d’altération manifeste de la perméabilité intestinale (). En conclusion, les données scientifiques actuelles ne permettent pas de conclure à un effet bénéfique du régime sans gluten et sans caséine sur l’évolution de l’autisme. Il est impossible d’affirmer que ce régime soit dépourvu de conséquence néfaste à court, moyen ou long terme (…). Il n’existe donc aucune raison d’encourager le recours à ce type de régime. » http://www.afssa.fr/Documents/NUT-Ra-Autisme.pdf:


Ces autres facteurs auxquels on préfère ne pas penser

Habituellement, on s’arrête là. Génétique ou environnement. Mais non, il y a un troisième groupe de facteurs possibles! Le grand négligé :  
3) Les facteurs familiaux, socioéconomiques, psychologiques et culturels. De nombreuses études ont mis à jour l’influence de ces facteurs sur la santé comme, par exemple, la richesse (ou la pauvreté). Mais il semble que personne ne regarde de ce côté-là pour l’autisme. Sauf mes amiEs psychanalystes. Même si leur thèse a échoué, il pourrait théoriquement y avoir d’autres facteurs socioéconomiques et culturels en jeu. Pour ma part, je pense que l’actuel climat des vies éclatées, de l’agitation et des surstimulations sensorielles fragilise émotionnellement plusieurs personnes autistes qui, en un autre contexte, seraient passées sous le radar. Cependant, j’ai comme l’impression que ce terrain est un peu tabou et que l’on préfère «chercher des coupables» moins dérangeants…

Et ce n’est pas tout!  
4) Les autres facteurs. C’est le groupe indéterminé, celui des impondérables. Il n’est pourtant pas impossible que la réponse se trouve là, dans quelque chose auquel personne n’a encore pensé. J’avoue pour ma part avoir un faible pour ce groupe mystérieux. Mais je crois qu’avant tout, il faut refaire toute la réflexion autour de la définition de ce qu’est l’autisme. Je crois que le problème est mal posé parce que cette définition est défectueuse au départ. Aussi parce que le dit «spectre de l’autisme» se révèle être non le continuum au sein d’une seule réalité mais un amalgame de réalités de natures différentes (voir l’article de décembre : http://www.antoine-ouellette.blogspot.ca/2015_12_01_archive.html). Pourtant, je crois qu’une fois enlevés l’autisme syndromique et les conditions «pseudo-autistiques», il demeurera un noyau dur de personnes naturellement autistes (noyau dont j’ignore la proportion).


Les réalités andromèdes

Andromède, par Gustave Doré
Cet autisme-là (que j’aimerais renommer car le mot autisme commence à être sérieusement confus!), cet autisme-là ne devrait pas être classé dans les troubles mentaux. Car en fait, cet autisme appartient à un tout autre groupe de réalités humaines; un groupe de réalités humaines étroitement apparentées entre elles, mais toutes minoritaires dans la communauté humaine. Je donne à ce groupe le nom de réalités andromèdes. Andromède est le nom de la galaxie spirale la plus proche de la nôtre, la Voie lactée : c’est la voisine et elle lui ressemble beaucoup, mais c’est néanmoins une autre galaxie, située à 2,55 millions d'années-lumière du Soleil.

Dans la mythologie grecque, Andromède est une princesse éthiopienne. Fille du roi Céphée, elle est victime de l'orgueil de sa mère Cassiopée. Exposée nue sur un rocher pour y être dévorée par un monstre marin, elle est sauvée de justesse par Persée dont elle deviendra l'épouse.

Je trouve ce symbolisme astral et mythologique très pertinent : les personnes appartenant aux réalités andromèdes auront longtemps été persécutées avant d’être (mieux) acceptées – chose qui n’est pas encore totalement accomplie. Voyons voir cette communauté d’Andromède.


L’autisme serait donc «partiellement» ou «atypiquement» génétique, et des jumeaux identiques ne seront pas nécessairement autistes tous les deux. L’autisme partage ce portrait avec la gaucherie (quel mot!) et l’homosexualité. Chez des jumeaux identiques, si l’un est gaucher, l’autre n’a que 30% des chances de l’être aussi; si l’un est homosexuel, l’autre n’a que 52% des chances de l’être aussi. Dans les trois cas, il s’agit d’une perspective inversée : la gauche plutôt que la droite, l’attrait pour les personnes de même sexe plutôt que pour celles de l’autre sexe, et… Oui, l’autisme aussi est une inversion. Personne ne vous le dira, mais voici : l’autisme est une forme d’intelligence qui procède à partir du particulier (les détails) pour se déployer ensuite vers le général (l’ensemble), cela au contraire de l’intelligence majoritaire qui va, elle, du général vers le particulier. Dans un article qui paraîtra lors de la prochaine saison, j’expliciterai ceci en montrant que tout le reste découle de cette perspective inversée  - une perspective qui possède une aussi grande efficacité, je le précise, et qui apporte des points de vue nouveaux.

Donc autisme, gaucherie et homosexualité. Pour plusieurs, les causes de l’autisme ne peuvent être que négatives, puisque l’autisme «est une terrible maladie incurable devenue épidémique» (je l’ai lu récemment). Je crois que c’est là une bêtise mais peu importe. Mais il en va exactement de même pour la gaucherie! Juste la mention des causes possibles de la gaucherie indique à quel point ce trait est considéré négativement : lésions cérébrales chez l’enfant durant la grossesse et/ou ses premiers mois de vie, taux anormal de testostérone, problème moteur de la main droite, exposition de l’enfant à naître à des doses trop fortes d’ultrasons, etc. Bref, aucune cause qui serait positive ou simplement neutre! https://es.wikipedia.org/wiki/Zurdera 
Les deux amies. De Toulouse-Lautrec
De même, toutes les hypothèses imaginables ont été envisagées pour les «causes» de l’homosexualité; là encore, toutes négatives : problèmes hormonaux, développement anormal de certaines zones du cerveau, etc. Mais ce terrain d’étude est devenu plus risqué et quasi tabou : les groupes de pression gays y ont vu, désireux de faire accepter socialement leur orientation sexuelle. Ces gens ont fait preuve de beaucoup de courage pour défier la normalité, et quelques-uns y ont laissés leur vie. Dans l’article Homosexualité de Wikipédia, les «causes» de l’homosexualité sont donc examinées avec grande pudeur et retenue, cela uniquement vers la fin du très long article : «Il faut être prudent en ce qui concerne l'aspect biologique : d'abord, en raison de la nature polémique de ce sujet de recherche, en particulier dans les pays anglo-saxons, la validité des études n'est pas garantie ; ensuite, les expériences sur des jumeaux doivent être interprétées avec précaution, car il est difficile d'extrapoler une relation directe du niveau génétique au niveau comportemental». https://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualit%C3%A9


Les réalités andromèdes dérangent

Les autistes ont beaucoup souffert au cours de leur histoire et encore aujourd’hui. Ils forment un des groupes les plus intimidés, insultés, battus dans les écoles : au Québec, un enfant autiste sur deux vivra cette pénible expérience, chiffre qui peut monter à 80% chez les autistes de type Asperger (sans délai de parole). Même adultes, plusieurs subissent de mauvais traitements : exclusion, discrimination et encore intimidation. Les Nazis les assassinaient sans aucune pitié pour «purifier la race» et couper des dépenses sociales… Inutile de dire que les homosexuels ont subi un sort semblable et que, malgré des progrès réels, des difficultés importantes demeurent encore aujourd’hui pour plusieurs.

Mais il est surprenant que la gaucherie ait elle aussi entraînée sa part de problèmes! Aujourd’hui être gaucher est bien accepté socialement en Occident, mais ce fut longtemps très négativement considéré. Juste le mot latin pour gauche en témoigne : sinistra! Il se pourrait que l’origine soit une bien bizarre interprétation du langage biblique (les justes à la droite de Dieu, les damnés à sa gauche). En français comme en d’autres langues, gauche signifie aussi maladroit. Encore dans la première moitié du 20e siècle, de nombreux gauchers ont été contraints d’utiliser leur droite, notamment pour écrire. Jusqu’à une époque toute récente, la quasi-totalité des outils et des machines étaient conçus pour les droitiers. En Orient par contre, il n’est pas toujours bien vu d’être gaucher encore aujourd’hui. Les «droitiers forcés» sont particulièrement nombreux en Chine, pays dont la langue ne se calligraphie qu’avec la main droite et où il est considéré comme très impoli de tenir ses baguettes pour manger de la main gauche.  «Au Japon, la société ne semble plus aussi stricte, prenant le chemin de la tolérance à l'égard des gauchers. Beaucoup de Japonais utilisent leur main gauche sans complexe pour les activités de la vie quotidienne». https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaucherie

Mais juste pour dire : en Inde, en 2013, un politicien du deuxième plus important parti indien a décrété qu'il fallait interdire les gauchers. Selon Vijay Sahasrabudhi «le fait d'être gaucher est contre nature, tout comme l'homosexualité». J’imagine qu’il pourrait ajouter l’autisme.


Ces trois groupes ont donc des combats à mener encore aujourd’hui pour se faire accepter comme ils sont. Les personnes autistes représentent assurément le groupe qui est le moins avancé en cette voie. Les célébrations de la fierté gaie sont nombreuses. Les gauchers ont leur journée internationale le 13 août. Des groupes de personnes autistes tentent de faire reconnaître le 18 juin comme jour de la Fierté autiste. Mais jugez du vocabulaire utilisé dans Wikipédia : «L'Autistic Pride Day, ou Journée de Fierté de l’Autisme, est une initiative prise par l’association Aspies for Freedom pour célébrer la neurodiversité des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. La fierté autistique reconnaît le potentiel inné de chaque personne ayant des troubles du spectre autistique». Atteintes, troubles… Allez dire à un gaucher qu’il est atteint de gaucherie et qu’il souffre d’un trouble! Quant au slogan de cet organisme, Nothing About Us Without Us! (Rien sur nous sans nous!), nous en sommes très loin : au Québec, le nombre de personnes autistes engagées à titre de salariées régulières par les «organismes en autisme» se comptent sur les doigts des mains… probablement de la seule main gauche. https://fr.wikipedia.org/wiki/Autistic_Pride_Day

Autisme, gaucherie et homosexualité sont d’anciennes réalités humaines. Mais ce sont surtout, toutes les trois, des facteurs de distanciation par rapport à la norme, à la normalité. Cela dérange. Cela brise l’unanimité. Le premier réflexe de la majorité sera de tenter de «réformer» l’individu «déviant», en utilisant jusqu’à la contrainte. Mais on ne change pas ainsi la nature des personnes et ces «réformes» ne donnent que des résultats mitigées, pour la gaucherie, pour l’homosexualité comme pour l’autisme.

Peut-être existe-t-il d’autres réalités andromèdes que ces trois-là. Si vous en connaissez, je vous prie de me les faire connaître. 


Sources des images: Collection personnelle, Wikipédia (Domaine public PD-US), et sites commerciaux.