MUSIQUE (Composition et histoire), AUTISME, NATURE VS CULTURE: Bienvenue dans mon monde et mon porte-folio numérique!



mercredi 1 mai 2019

LA SAINTETÉ DU GINKGO

La sainteté du Ginkgo

1. La perfection n’a pas besoin du changement

2. Ces dinosaures qui vivent à nos côtés, aujourd’hui!

3. Une biologie post-moderne… et un peu hypocrite


Un Ginkgo à Dinan en Bretagne
Il est des êtres rares qui frisent la perfection, voire la sainteté. J’ose dire que l’être humain ne figure pas parmi eux! L’être humain est unique en son genre, son esprit surpasse celui de tous les autres êtres, mais il reste bien imparfait : chez lui la sainteté est le fruit ou bien d’un ardu travail sur soi ou bien d’une grâce particulière accordée à quelques individus, dont la mission est d’indiquer aux autres des voies de perfection. Autrement, il est un être chroniquement insatisfait, toujours en quête de richesse, de pouvoir et d’argent, chose bizarre qu’il a inventée. Pour assouvir sa quête, il n’hésite pas à recourir à toutes les formes de violence, ainsi qu’en témoigne son histoire. Il est aussi instable et imprévisible – si vous trouvez les Chats «hypocrites», nous les surpassons largement sur ce point! Comment les animaux nous voient-ils? Tantôt nous les bichonnons, alors que tantôt nous les tuons par plaisir (par «sport» comme nous aimons à dire pour nous autojustifier), nous les mutilons au nom de la science ou les torturons pour les dévorer. Comment faire totalement confiance à cet être?! La Bible rapporte que Dieu lui-même a connu de sérieux moments de découragement face aux errances répétées de sa créature humaine. Il a même souvent songé à la rayer de la carte, et il l’aurait certainement fait n’eut été des plaidoyers vibrants de quelques prophètes ayant eu l’audace de lui rappeler l’Alliance qu’il avait conclue avec nous. 


La perfection n'a pas besoin 
du changement

Feuilles de Ginkgo. Siebold Zuccharini, 1870
Mais il existe d’autres êtres qui frisent la perfection, donc la sainteté. Ginkgo est l’un de ceux-là. Son cv est impressionnant! Aussi nommé Arbre aux quarante écus ou Abricotier d’argent, Ginkgo n’est aujourd’hui représenté que par une seule espèce : Ginkgo biloba. C’est l’arbre le plus ancien qui vit toujours. Ginkgo est aussi l’arbre le plus ancien que nous connaissons : apparu il y a plus de 270 millions d’années, Ginkgo existait déjà quarante millions d’années avant l’arrivée des dinosaures. Certains disent de lui qu’il est un «fossile vivant», mais cette expression n’a pas de sens : par définition, un fossile ne vit pas et Ginkgo, lui, vit. Ce n’est pas un adepte du changement : il traverse les millions d’années en demeurant fidèle à lui-même. Il n’est pas comme ces autres familles botaniques adeptes, elles, du changement, du «changement pour le changement», comme les Rosacées, dont les Aubépines (genre Crataegus) ou les Ronces (genre Rubus) qui ont la bougeotte depuis toujours!

Hiroshima 1945. Ginkgo a survécu même à cela!
D’ailleurs, pourquoi Ginkgo changerait-il? Il n’a ni prédateurs, ni parasites, ni maladies; tout ce qu’il peut craindre sont des catastrophes (et encore) ou l’être humain – mais il a réussi à se concilier ce dernier, puisqu’il est cultivé depuis des siècles pour sa beauté comme arbre ornemental. Ginkgo résiste à tout, même aux explosions nucléaires! Après l’explosion de la bombe sur Hiroshima le 6 août 1945, seul un Ginkgo a survécu parmi les arbres. Des études ont montré depuis sa résistance exceptionnelle aux pires agents mutagènes. La pollution des villes? Y’a rien là pour lui! On le plante donc de plus en plus dans les villes : en pactisant avec le démon humain, il se retrouve maintenant sur tous les continents. Il est magnifique : avant de tomber à l’automne, ses feuilles se colorent d’un vif jaune doré, superbe. Ses feuilles sont d’ailleurs uniques «puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes» (Wikipédia).

Le Ginkgo de Dinan (Bretagne)
On ne sait pas exactement quelle est son espérance de vie, et les Ginkgos plus que millénaires ne sont pas exceptionnels. Celui du Jardin botanique de l’Université du Tohoku au Japon est âgé de 1250 ans; celui du temple bouddhiste Gu Guanyin en Chine a au moins 1400 ans. Cet arbre asiatique qui peut atteindre 20 à 30 mètres de hauteur montre d’autres traits exceptionnels. Il est l’un des rares arbres à être ou bien mâle ou bien femelle (la plupart des arbres sont les deux à la fois) : il ne connait pas de problème d’identité! Autre rareté, Ginkgo ne forme pas de graines; Wikipédia : «les individus mâles portent des chatons de forme cylindrique, et les femelles des ovules. Un ovule fécondé par le pollen d'un autre plant de ginkgo mâle germera immédiatement, donnant naissance à une jeune pousse, généralement située au pied du plant mère (…). Au japon, le Ginkgo est surnommé l'arbre pondeur, à cause de la similitude de ses fruits avec des œufs» (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba).

Comment un être vivant pourrait-il être plus parfait?

Ces dinosaures qui vivent à nos côtés,
aujourd'hui! 

Ainsi, la Nature créait déjà de la perfection il y a plus de 270 millions d’années. L’évolution ne donne pas nécessairement plus de perfection ou de qualité. On pourra penser qu’elle fait des «erreurs» aussi : elle crée tant et sans cesse que ce pourrait être inévitable. Quel artiste n’a pas dans sa production quelques ratages à côté de quelques chef-d’œuvres? Mais où seraient les ratages de la Nature? «Les dinosaures, pardi!». Mais mêmes eux ont vécu des millions d’années durant : ils devaient donc avoir ce qu’il fallait pour cela. Encore que, contrairement, à une idée très répandus, les dinosaures existent toujours, aujourd’hui, ici et maintenant, même tout près de nous! Et comme le Ginkgo, non pas à l’état de fossiles, mais bel et bien d’êtres vivants.

Je ne l’ai réalisé qu'il y a un an! J’étais alors chez Lucila Guerrero, amie et collègue d’Aut’Créatifs, avec aussi Claude, un ami commun. Lucila a un animal de compagnie qui s’appelle Nik. Voilà que Claude s’amuse : «Et dire que Nik est un dinosaure!». Il s’amusait à répéter et répéter cette phrase, jusqu’à ce que je lui dise : «Mais pourquoi dis-tu que Nik est un dinosaure? Ce n’est pas un dinosaure du tout!». Eh bien, j’avais tort, du moins selon la classification actuelle des animaux. Selon celle-ci, Nik est bel et bien un dinosaure. Pas un descendant de dinosaures, mais un véritable dinosaure. Lucila ne le savait pas non plus, mais elle vit avec un dinosaure chez elle! Avez-vous peur pour sa sécurité?

Nik: «Avez-vous peur de moi? Je suis un dino!»
L’erreur que nous faisons est de penser que les dinosaures sont des sortes de gros lézards stupides et sanguinaires. Oui, il y en a eu d’immenses, les plus grands animaux que la Terre a portés; oui encore, certains étaient de féroces carnivores. Mais en fait, il y avait aussi de toutes petites espèces : certaines n’étaient pas plus grandes qu’un Chat, quelques-unes plus petites encore. Mais à nouveau, plusieurs espèces de dinosaures étaient herbivores et très tranquilles. Si les dinosaures ont eu un ancêtre reptilien, comme du reste les mammifères, ils ne sont pas des reptiles – ce mot est d’ailleurs abandonné dans la classification actuelle des êtres vivants. La définition actuelle des dinosaures est assez rébarbative dont voici quelques éléments : «super-ordre extrêmement diversifié de vertébrés diapsides. Ce sont des archosaures ovipares, ayant en commun une posture érigée et partageant un certain nombre de synapomorphies telles que la présence d'une crête deltopectorale allongée au niveau de l'humérus et un acetabulum perforant le bassin». Vous avez compris? Si non, vous pouvez approfondir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dinosaure

Bref, Nik est un Cockatiel, ou une Calopsitte élégante, un oiseau donc. Et oui, selon la classification actuelle des animaux, les Oiseaux font partie du clade Dinosauria, les dinosaures, dont ils sont les seuls représentants toujours vivants. Les dinosaures sont toujours là, du moins un et un seul des nombreux groupes qu’ils ont déjà comptés.Et ils sont intelligents. Après avoir longtemps sous-estimé l'intelligence des oiseaux («cervelle d'oiseau»), il est aujourd'hui su que des Oiseaux sont nettement plus intelligents que bien des mammifères, notamment chez les Perroquets et les Corvidés (Corneille, Geai, Pie, etc) qui comptent parmi les animaux les plus intelligents.

Il est postulé qu’une immense catastrophe, la chute d'un gros météorite au Yucatán, aurait causé l’extinction des dinosaures il y a quelques 66 millions d’années. Les hypothèses avancées sur la nature de cette catastrophe semblent toutefois insuffisantes à expliquer ce phénomène. Des paléontologues ont cru remarquer qu’avant même la date de cette éventuelle catastrophe, les populations de dinosaures semblaient avoir déjà grandement déclinées. À mesure que furent créés les Oiseaux, les autres dinosaures déclinaient; lorsque les Oiseaux furent créés, les dinosaures disparurent mystérieusement. Les dinosaures semblent ainsi avoir vécu pour que naissent les Oiseaux. Une fois ceux-ci nés, les dinosaures se sont éteints : «Il y eut un soir, il y eut un matin» (premier chapitre de la Genèse) : le soir des dinosaures, le matin des Oiseaux.


Une biologie post-moderne... et un peu hypocrite
Le naturaliste suédois Carl von Linné
Les Oiseaux seraient donc, techniquement, des dinosaures : c’est du moins ce que pose la classification cladiste, ou phylogénétique, des êtres vivants. Pour mettre les Oiseaux parmi les dinosaures, cette classification entérine le fait que la majorité des paléontologues croient que les oiseaux ont émergé de petits dinosaures théropodes du Jurassique supérieur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Theropoda La découverte de dinosaures à plumes au début du XXIe siècle, notamment en Chine, a mené vers cette idée, de même que la découverte parmi eux de dinosaures qui ressemblaient beaucoup à nos Oiseaux. La classification cladiste fonctionne en regroupant des espèces ayant un même ancêtre commun, peu importe leurs similitudes et leurs différences. Comme les Reptiles ont plusieurs ancêtres, le concept même de Reptiles est abandonné. Dans le cladisme, il n’y a plus de reptiles. Ni de poissons, pour la même raison. Je soupçonne qu'au-delà de la biologie, le succès du film Le Parc jurassique (1993), de Steven Spielberg d'après le roman de Michael Crichton (1990), a fait naître le désir très romantique de voir des dinosaures vivants, désir qu'a réalisé le cladisme.

La classification des êtres vivants évolue! Toute «objective» qu’elle se prétend, elle épouse les idées de son temps. Carl von Linné (1707-1778) avait proposé la première classification scientifique de plus de 10 000 espèces végétales et animales. C’est à lui que nous devons l’idée de nommer une espèce en latin, avec un mot signifiant son genre et un second donnant son espèce. Par exemple, le Ginkgo est Ginkgo biloba; le Chat sauvage est Felis silvestris, et sa sous-espèce domestique Felis silvestris Catus. L’être humain est Homo sapiens. À l’époque de Linné, l’évolutionnisme et le transformisme n’existaient pas. Donc, pour Linné, les espèces sont fixes. Puis arrivent Lamarck et Darwin au XIXe siècle qui ont affirmé que les espèces vivantes se transforment dans le temps, afin de s’adapter aux conditions changeantes de leur milieu de vie. De changements en changements, une espèce donnait naissance à de nouvelles espèces; des formes de vie donnaient naissance à de nouvelles formes de vie. Dès lors, la classification a intégré cette idée, et les tableaux sont devenus des arbres. 
Moa, oiseau géant, exterminé par l'humain vers le XVe siècle
Pour Linné, l’être humain se situait au sommet de la Création; pour Darwin, l’être humain se situe à la pointe de l’évolution. Si l’un est théiste et l’autre athée, les deux se rejoignent pour affirmer la supériorité humaine. Mais nous vivons maintenant dans l’ère du post-modernisme : fin des grands systèmes de pensée, relativisme, affirmation de «ma différence», individualisme, technologie numérique, multiculturalisme, consumérisme, etc. Il nous fallait donc une nouvelle classification des vivants pour aller avec tout cela : ce sera le cladisme. Dans ce système qui ne s’est imposé qu’au cours des vingt dernières années (même si certaines de ses bases remontent au début du XXe siècle, sinon déjà au XIXe), toute hiérarchisation est abolie. L’idée est qu’aucun vivant n’est supérieur à un autre : tous se valent.

Wikipédia : «L'évolution les a produits en leur donnant la propriété d'être tous adaptés à leur milieu, ce qui les rend égaux face à une tentative de les organiser selon un quelconque ordre hiérarchique qui soit basé sur le critère d'un jugement de valeur. Les vers de terre ou les cafards ne sont donc pas inférieurs aux êtres humains du point de vue de la classification phylogénétique, ils occupent leur position dans l'arbre phylogénétique tout comme les humains occupent la leur». Nous voilà en plein post-modernisme en effet! Le cladisme et Justin Trudeau reflètent très bien cette mentalité.

Nous pourrions penser que ce système apporte un regard plus compatissant, bienveillant et respectueux envers toutes créatures. Ce ne serait vrai qu’en théorie. En pratique, bien des chercheurs cladistes n’hésitent pas à mutiler des animaux pour tenter de prouver leurs dires : certaines équipes s’amusent ainsi à créer des poules monstrueuses par manipulation génétique, des poules qui, évidemment, vivent misérablement. Le cladisme est de son temps aussi parce qu’il tient d’une «science Frankenstein» dont certaines expérimentations démontrent d’abord et surtout l’absence totale d’éthique de certains. Sur ce plan, le cladisme est une grande hypocrisie : «l’Homme ne vaut pas mieux qu’une grenouille, mais j’ai quand même le droit de maltraiter les animaux pour recevoir de l’argent pour la recherche! Et puis moi, Monsieur, j’enseigne dans une université, je suis quelqu’un, moi!».  
Édouard Manet dépeint un «sport» très fair play...
C’est pour la Science, n’est-ce pas. En mai 2018, un Puma s’en est pris à deux cyclistes aux États-Unis, tuant l’un et blessant l’autre. Qu’a-t-on fait? On a tué le Puma. N’était-ce pas attribuer plus de valeur à un être qu’à l’autre, et pratiquer la vengeance hors justice? Car on n’a pas pris la peine de savoir ce qui s’était passé. Si le cladisme était appliqué sincèrement, on aurait plutôt dû endormir le Puma avec des balles anesthésiantes et le relâcher en un lieu lointain. La corrida est un «sport» encore pratiqué. Comme la chasse, c’est un sport sans fair play : l’animal, le taureau, est assuré d’être mis à mort, mais le toréador a peu de chances d’être embroché. D’ailleurs, le taureau doit se défendre seul face à plusieurs humains armés. Si le cladisme était appliqué sincèrement, la corrida serait abolie, comme la chasse à courre et autres formes de persécutions d’animaux. En mai 2018 encore, une Girafe a tué un cinéaste dans une réserve naturelle d'Afrique du Sud; un bon coup de tête donné avec l'élan que permet un long cou. Ce cinéaste disposait pourtant d'une expérience de plusieurs années de tournage en nature, mais il avait poussé l'audace à approcher trop près de l'animal. Aussitôt, des voix ont réclamé que la Girafe soit abattue mais, cette fois, le responsable de la réserve a catégoriquement refusé. Il a rappelé que les animaux sont là chez eux, et qu'il y a des consignes strictes de sécurité à suivre, notamment de respecter les distances et ne pas interférer avec la faune. Le cinéaste n'ayant pas suivi ces consignes qu'il connaissait bien, il fut le seul fautif. Des animaux ont été témoins de braconnages et de massacres, alors pour eux, un humain qui brandit un objet en leur direction est une menace.
Giotto: saint François prêchant aux dinosaures!
De mon côté, la compassion que j’éprouve envers les animaux ne se fonde pas sur le cladisme ou autres idéologies post-modernes du même acabit. Je ne vois juste pas en vertu de quoi je serais autorisé à faire du mal aux animaux. Je reconnais la spécificité humaine, mais justement cette spécificité concerne l’Esprit, pas la volonté de pouvoir : la supériorité doit s’incarner par la bienveillance, le respect et le sens des responsabilités, non par la brutalité, l’abus, la méchanceté consciente ou inconsciente. Saint François d’Assise prenait de son temps pour prêcher aux Oiseaux. La simple consommation de viande a un impact négatif majeur sur la planète, sa biodiversité et les gaz à effet de serre : elle doit être réduite, alors qu’au contraire elle augmente malgré nos croyances post-modernistes. Manque de sincérité et de cohérence. Là, je m'amuse de lire les déclarations que faisait le docteur Jacques Testart en mai 2018, qui mettait en garde contre les manipulations génétiques sur les humains, et les risques de dérives transhumanistes:
https://www.ledevoir.com/societe/sante/528385/entrevue-avec-jacques-testart-de-la-gpa-au-cyborg-asexue
Pauvre ami! Soyez assuré que tous ces risques finiront par devenir des réalités: faire joujou sur les animaux aura mis la table pour le faire aussi sur les humains, et aucun «comité d'éthique» ne sera en mesure de l'empêcher. Et puis, n'avez-vous pas vous-même une part de responsabilités dans cela? En «créant» le premier bébé-éprouvette, vous avez ouvert la boîte de Pandore. Bon d'accord, si vous ne l'aviez pas fait, quelqu'un d'autre l'aurait fait. Il est trop tard pour faire des mises en garde.
Donc, pour ma part, je suis Créationniste. Ou plutôt Spiritualiste. La Genèse rapporte que Dieu a créé l’univers par étapes, en «jours», et non pas tout d’un coup; la Bible raconte une Histoire, donc un cheminement dans le temps. Dans cette Création, l’Esprit doit s’incarner : le Christianisme est la spiritualité même de l’Incarnation. Pour que l’Esprit s’incarne dans cette substance lourde et froide qu’est la matière, cela lui prend du temps – mais le temps compte peu pour l’Esprit qui ne fonctionne pas en durée mesurable. Si le Big Bang a été non le début de la Création mais, au contraire, la Chute de celle-ci vers un état plus froid et lourd, l’Esprit devra travailler encore plus fort pour transmuter ce carbone, cet oxygène, etc., en ces modèles de grâce que sont le Ginkgo ou les Oiseaux. «Mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d'hier, quand il passe» (Psaume 90).

Sources des illustrations: Collection personnelle et Wikipédia (Domaine public, PD-US).