Le premier article situait le génie du compositeur :
Le second article situait les «massifs» des genres musicaux
qu’il a pratiqué sa carrière durant :
Haydn |
Devant l’œuvre immense de Haydn, on peut facilement se
sentir intimidé, à juste titre. Ses symphonies? Il y en a 104 : comment
s’y retrouver?!! Et si encore il n’y avait que les symphonies… Alors, je vous
invite à me suivre. Le présent article et les quelques suivants présenteront le
cheminement créatif de Haydn à travers les différentes périodes de sa
production. Si ma subdivision de l’œuvre de Haydn rejoint celle proposée par
d’autres musicologues, j’y ai néanmoins apporté mes touches personnelles. La
plus évidente sera celle d’une couleur représentant chaque période. Le présent
article traite ainsi de la première période, celle menant des débuts à une
première maturité et couvrant jusqu’à l’année 1766 incluse. Période des débuts
et de l’éclosion du musicien, je la nomme sa «Période bleue».
LA PÉRIODE BLEUE (jusque vers 1766)
Quoi que vous puissiez lire qui sous-estime cette période, n'hésitez pas: cette musique est déjà géniale! Je passe rapidement sur les éléments biographiques que vous
pourrez facilement trouver ailleurs. Je me contente de quelques faits
saillants.
Maison natale de Haydn à Rohrau. Toile de Carl Bobbies |
Né à Rohrau en Basse Autriche le 31 mars 1732, Haydn est issu
d’un milieu campagnard modeste. Ce n’était pas la misère, mais la pauvreté. On
raconte qu’enfant, il imaginait jouer du violon en frottant deux branches
d’arbres l’une sur l’autre. Cette enfance est la source de l’intérêt marqué que
Haydn conservera sa vie durant pour les musiques populaires. Remarqué pour sa
belle voix de soprano, il entre à la maîtrise de la Cathédrale
Saint-Étienne de Vienne. Sous l’enseignement de Georg Reutter
le Jeune, il reçoit une bonne formation musicale et apprend à jouer du violon
et du clavecin. Il est possible que ses premières compositions datent de cette
époque. On dit souvent qu’il fut chassé de l’institution à 18 ans parce que sa
voix avait muée. D’autres soutiennent que son comportement est la cause
première de son renvoi. Parce qu’il faisait des mauvais coups, semble-t-il. En
fait, je soupçonne que son comportement social a dû déconcerter en plusieurs
occasions – parce que je suis presque certain que Haydn était autiste de type
Asperger.
Nicola Porpora |
Haydn choisit de
demeurer à Vienne où il vivra dans une grande pauvreté pendant quelques années,
incluant des périodes où il errera sans domicile fixe. Quelques contrats de
musique et quelques cours donnés à de jeunes musiciens représentent alors ses
maigres revenus. Il parvient à s’installer en appartement, en fait une petite
mansarde de la Michaelerplaz.
Dans la même maison habitait le poète Métastase par qui il
fait la connaissance du compositeur réputé Nicola Porpora. Ce dernier l’engage
comme «secrétaire» (c’est-à-dire homme à tout faire!), le maltraite mais,
conscient de son talent, lui donne aussi quelques leçons de composition :
ce seront les seules qu’aura Haydn. Pour le reste, il est essentiellement
autodidacte, Dieu merci! Très bien branché, Porpora introduit Haydn dans les cercles
cultivés et plus fortunés. Ainsi en 1757, le baron Von Fürnberg invite Haydn pendant
quelques mois à participer aux séances musicales dans son château de Weinzierl,
près de Melk. C’est là que Haydn invente littéralement le Quatuor à cordes,
genre musical appelé à connaître une fortune exceptionnelle. En 1764,
quelques-uns de ses premiers Quatuors seront publiés chez Chevardière à
Paris : pour la première fois, Haydn voit sa musique éditée. Mais ces
œuvres suscitent une polémique. Ici et là, surtout en Allemagne du Nord, on
reproche vertement au musicien d’ignorer le contrepoint, de composer de la
«musique paysanne» et de succomber au «goût comique»!
En 1759, Haydn devient directeur de musique chez le comte Carl Von Morzin où il compose notamment ses premières symphonies, pour un petit orchestre de seize musiciens. Quelle promotion! Sauf que le comte est un beau jouisseur qui dilapide son argent sans compter. Fauché, il remercie ses musiciens et Haydn se retrouve au chômage dès 1761… Entretemps, Haydn s’était marié. Il était amoureux d’une jeune musicienne, Theresa Keller, qui se destinait plutôt à la vie religieuse. Haydn épousa alors sa sœur, Maria Anna Keller, le 26 novembre 1760. Un curieux mariage. Dans les livres, on fait un portrait peu flatteur de Maria Anna : on la dit acariâtre, contrôlante, sans intérêt pour la musique… Le couple n’aura pas d’enfant et vivra plus ou moins séparé de facto. Il semble néanmoins y avoir eu une sorte de complicité entre les deux…
INTERLUDE MUSICAL 1
La concision de la Période bleue: le Scherzando #1. Une mini symphonie en 4 mouvements, avec tout ce qu'il faut, en à peine plus de 8 minutes (incluant les pauses entre les mouvements!). En voici une jolie et sympathique interprétation par un semble de jeunes musiciens étudiants: le Trinity Haydn Ensemble, de Greenwich en Angleterre, sous la direction de Dennis McCaldin.
https://www.youtube.com/watch?v=YxuEusW_Gp0
Grâce à la
Providence en qui il croyait fermement, Haydn trouve
rapidement un nouvel emploi chez les princes Esterházy, une des plus
grandes et fortunées familles de nobles hongrois. Subjugué par une symphonie de
«ce Maure» (Haydn avait la peau très foncée semble-t-il et marquée de traces de
petite vérole), le prince Paul Anton le met sous contrat le 1er mai
1761, en tant qu’assistant de Gregorius Werner, le vieux maître de musique en
poste.
Thayenganegea dit Joseph Brand (1743-1807), leader Mohawk et contemporain de Haydn |
Au décès de ce dernier en 1766, Haydn deviendra maître de chapelle à son
tour. Commence alors une association exceptionnelle et fructueuse, surtout sous
le règne du prince Nicolas II de 1762 au décès de ce dernier en 1790. Fou de
musique, Nicolas était un original. Probablement bipolaire, il hébergeait chez
lui toutes sortes de gens, dont des Tziganes (Haydn tombera amoureux de leur
musique), des Noirs et même des Mohawks! Je serais bien curieux de savoir
comment des Mohawks avaient bien pu aboutir là… Le prince aimait bien sa
résidence d’Eisenstadt, près Vienne. Mais il voyait grand. Nicolas s’est donc fait
bâtir un château, le château d’Esterhaza,
dans une contrée marécageuse à la jonction de l’Autriche et de la Hongrie. C’est là qu’Haydn
oeuvrera principalement à partir de 1769.
Le Prince Nicolas II |
LA MUSIQUE BLEUE
Dès les premières œuvres, des lignes de forces s’imposent, comme la marque des musiques populaires (d’Autriche bien sur, mais aussi de Hongroie, des Tziganes et, plus tard, de France, d’Angleterre, d’Écosse…). De ces sources populaires, on lui fera souvent reproche. Il y a aussi la marque du Baroque italien. Ce dernier style était alors influent à Vienne et dans ses environs par la force des choses : plus de 10% de la population viennoise était d’origine italienne. Ce style, c’est celui de Porpora mais aussi, plus connu certainement, de Vivaldi. La musicothèque d’Esterhaza comptait une copie de la partition des Quatre saisons, et il s’agissait, semble-t-il, d’une œuvre très aimée du patron de Haydn. Il y a des «vivaldismes» dans la musique du jeune Haydn, et il y en aura encore dans ses dernières œuvres. Si vous êtes curieux, il y en a un magnifique et survoltant vers la fin du premier mouvement de la Symphonie 104, la dernière de Haydn. La marque du style concertant italien se retrouve aussi dans le fait que certaines des symphonies de cette époque sont de véritables concertos pour orchestre, bien avant Bartók qui composera au 20e siècle une œuvre portant ce titre. Elles contiennent même quelques mouvements lents qui sont comme des mouvements de concertos pour un instrument soliste (flûte, violoncelle). De plus, deux symphonies requièrent 4 cors (au lieu des 2 habituels), qui forment un groupe concertant au sein de l’orchestre. Ces deux symphonies (#31 et 72) se terminent par un finale en forme de thème et variations dont chaque variation met en vedette un instrument soliste (incluant, chose rarissime, la contrebasse). Significativement, la quasi-totalité des concertos composés par Haydn date de cette période, et le plus substantiel est probablement le Concerto en do majeur pour violoncelle, œuvre rapidement devenue célèbre suite à la redécouverte… en 1961 de cette partition que l’on croyait jusqu’alors définitivement perdue.
INTERLUDE MUSICAL 2
Une des oeuvres les plus connues de la Période bleue (et pourtant rédécouverte uniquement en 1961), jouée ici par Mstislav Rostropovitch et l'Orchestre de la Radio Espagnole: le Concerto #1 pour violoncelle, en do majeur. Si Haydn n'était pas lui-même violoncelliste, l'écriture de la partie soliste exploite avec superbe maîtrise les particularités et les possibilités de l'instrument. Rostropovitch a vraiment imposé cette oeuvre dans le répertoire.
https://www.youtube.com/watch?v=eU5KdY_04kU
Dix Sonates complètes en un CD: la concision radicale de la période bleue! Sur l'illustration, la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne où le jeune Haydn a étudié. |
Dès cette période bleue apparait un aspect ludique dans la musique de Haydn, que plusieurs jugent caractéristique. Outre l’influence des musiques populaires, un mouvement de danse est souvent inclus, le Menuet. Aussi, on trouve déjà une manière presque entièrement nouvelle de jouer avec des mélodies, de les morceler en petits fragments, de métamorphoser ceux-ci avant de reconstituer les mélodies initiales. Cette manière de faire n’existait pas dans la musique baroque : elle marque les débuts d’un nouveau style, que l’on nommera «le style classique», dont Haydn est sinon l’inventeur du moins un des pionniers.
Manuscrit d'une des premières Sonates pour piano de Haydn |
En revenant à la
symphonie, il est assurément possible de considérer la trilogie des Symphonies
6, 7 et 8 (surnommées respectivement Le
matin, Le midi et Le soir) comme l’acte de
naissance de la symphonie moderne. Chose certaine, Haydn a pris la mesure des
immenses possibilités du genre comme nul autre avant lui. Les 39 symphonies de
la période bleue offre une très grande liberté formelle : par exemple, pas
moins de 6 débutent par un mouvement lent, chose totalement inhabituelle et qui
le restera très longtemps. À noter : dans plusieurs enregistrements
discographiques, les interprètes utilisent un clavecin d’accompagnement comme
il était usage dans la musique baroque. Ce choix tourne ces œuvres vers le
passé alors qu’elles le sont vers l’avenir! En effet, il n’y a aucune évidence
justifiant un tel choix : les manuscrits de Haydn ne comportent même pas
de basse chiffrée. Pour moi, c’est à éviter : le clavecin est ici superflu et, dans certaines versions, il devient carrément disruptif.
Dernier point symphonique pour vous aider à vous y retrouver
si vous désirez aborder cet univers : Haydn n’a pas numéroté ses
symphonies. Cela sera fait bien après son décès. La numérotation toujours en
vigueur date du 20e siècle. Elle n’est pas parfaitement
chronologique, tout particulièrement en ce qui concerne les symphonies bleues. Voici
donc un ordre plus réaliste :
Symphonies datant d’avant l’engagement chez les Esterházy,
donc composées de c.1757 à 1760 :
1 à 5, 10, 11, 15 à 20, 25, 27, 32, 33, 37, et les deux non
numérotées dites A et B.
Symphonies datant d’après l’engagement chez les Esterházy :
1761 : 6 (Le
matin), 7 (Le midi), 8 (Le soir)
1762 : 9, 14, 36
1763 : 12, 13, 40, 72 (avec 4 cors)
1764 : 21, 22 (Le
philosophe), 23, 24
1765 : 28, 29, 30 (Alléluia),
31 (Hornsignal, avec 4 cors), 34
Les Symphonies 26, 35, 38 et 39 sont postérieures.
L’interprétation des symphonies bleues que je préfère, et
qui me semble vraiment incontournable tant elle l’emporte sur ses rivales, est
celle de Adam Fischer à la tête de son Orchestre Haydn Austro-hongrois (Austro-Hungarian Haydn Orchestra, en
latin) – si vous voulez vous payer la traite en musique, n’hésitez pas à vous
procurer cette intégrale des symphonies de Haydn (33 disques Brilliant
Classics; oui, 33 CDs, mais à petit prix et qui vous combleront. Il en existe
une édition à plus petit prix encore sur disques MP3).
INTERLUDE MUSICAL 3
La Symphonie 22, en mi bémol majeur, dite «Le Philosophe». Une oeuvre très originale qui est l'une de celles commençant par un mouvement lent que Haydn a composé. L'instrumentation inclut deux cors anglais («hautbois alto»), un instrument que Haydn affectionnait. La symphonie débute en faisant dialoguer cors anglais et cors français (ces derniers feront entendre un trille sonore et insolent peu après le début!).
Tomas Netopil et un orchestre de Florence
https://www.youtube.com/watch?v=eJw5hScVMAU
Marc Minkowski, plus (trop...) lourd surtout dans le premier mouvement, mais avec des prises de vues sur les divers instruments
https://www.youtube.com/watch?v=xqXJmmAzFyM
INTERLUDE MUSICAL 3
La Symphonie 22, en mi bémol majeur, dite «Le Philosophe». Une oeuvre très originale qui est l'une de celles commençant par un mouvement lent que Haydn a composé. L'instrumentation inclut deux cors anglais («hautbois alto»), un instrument que Haydn affectionnait. La symphonie débute en faisant dialoguer cors anglais et cors français (ces derniers feront entendre un trille sonore et insolent peu après le début!).
Tomas Netopil et un orchestre de Florence
https://www.youtube.com/watch?v=eJw5hScVMAU
Marc Minkowski, plus (trop...) lourd surtout dans le premier mouvement, mais avec des prises de vues sur les divers instruments
https://www.youtube.com/watch?v=xqXJmmAzFyM
Manfed Huss dirige les Divertimentos de la période bleue de Haydn: un feu d'artifice musical et un incontournable de la discographie de la période bleue |
Que trouve-t-on
aussi dans cette période bleue? Notamment, les premiers recueils de Quatuors à
cordes (le Quatuor dit «0», les opus 1 et 2, l’opus 3 dont l’attribution reste
discutée). Haydn dira avoir inventé le quatuor presque par accident, et les commentateurs s'acharnent à répéter niaisement que ses premiers quatuors donnent trop la prédominance au premier violon, au détriment de ses trois partenaires. Ce n'est qu'en partie vrai et, de toute façon, pourquoi pas? Reste que ces œuvres méritent amplement l'écoute pour la joie, l'émerveillement qu'elles offrent. Je signale que dans leurs intégrales, les Quatuor Angeles et Kodaly sont enthousiasmants ici. On trouve aussi dans la période bleue de nombreux Divertissements pour formations diverses :
un festival de couleurs et de fantaisie! Les
Feld-Parthien pour ensemble à vents.
Les Scherzandi – 6 «Symphonies minutes». Des Concertinos pour piano et cordes. Les Trios pour piano, violon
et violoncelle #1 à 17, et des Trios à cordes. Les 19 premières Sonates pour
piano. Pour ces dernières, on soutient souvent qu’elles ont plutôt été composées
pour le clavecin, un instrument alors plus répandu. Néanmoins, elles procèdent
d’un langage qui n’est déjà plus celui du clavecin. Pour dire
franchement : elles sonnent plutôt mal et maigres au clavecin, même si
Haydn écrit le nom de cet instrument sur certains manuscrits. Au piano, c’est
une toute autre affaire. Il ne faut pas oublier qu’encore au début du 19e
siècle, les trois Sonates opus 31 de Beethoven ont été éditées avec la mention
«pour clavecin ou piano» : la Sonate dite Tempête au clavecin, quelle horreur!
La version de référence de la Messe Sainte-Cécile, chef d'œuvre rayonnant de la période bleue |
On trouve aussi des œuvres religieuses couronnées par la Messe de sainte Cécile, œuvre
extraordinaire qui représente l’apogée de l’influence baroque chez Haydn. De
plus, sainte Cécile étant la patronne des musiciens, Haydn semble s’en être donné
à cœur joie : contrairement à la tendance bleue, la Messe dure 65 minutes,
mais pas une seule de trop! À nouveau, Haydn a scandalisé quelques puristes
avec une section pour soliste (avec plein de vocalises) et deux trompettes
concertantes et flamboyantes. Il paraît que cela ne peut convenir à de la
musique sacrée…
INTERLUDE MUSICAL4
La Messe Sainte-Cécile. Voici une version complète (71 minutes!) de ce chef d'oeuvre dirigé par Rafael Kubelik. J'ai des réserves sur l'adéquation stylistique de certaines voix, mais bon...
https://www.youtube.com/watch?v=1TgyXGS9fxs&list=PL6WIWapSWYkegFO7B68k3VmEj8YjjoB59
Pas des œuvres essentielles et un orchestre légèrement acidulé, mais un pianiste génial qui a composé les cadences de ces concertos, certaines carrément sublimes. |
Il reste quelques énigmes dans cette période.
Des œuvres perdus, dont bon nombre de concertos : c’est
particulièrement dommage dans le cas du Concerto pour contrebasse (très très
rare au 18e siècle, mais Haydn aime et aimera toujours écrire pour
toutes sortes d’instruments). Les retrouvera-t-on un jour?
Les Quatuors opus 3, que Haydn lui-même a reconnu siens à la
fin de sa vie mais que l’on attribue plutôt à Roman Hoffstetter. Cette dernière
attribution n’est pas plus satisfaisante comme l’a démontré le musicologue Alan
Badley. Ces œuvres merveilleuses sonnent bel et bien comme du Haydn de la
période bleue. S’il n’en est pas l’auteur, ce dernier a réussi un parfait
mimétisme. Or ce n’est pas si simple : on dit, par exemple, que les
symphonies d’Ignaz Pleyel, un élève de Haydn, «sonnent comme du Haydn» mais ce
n’est qu’une ressemblance superficielle : aucune trace du génie haydnien
ici.
La FeldParthie en si bémol majeur, portant l’entrée Hob. II :46
au catalogue des œuvres de Haydn. Tous la disent apocryphe même si elle
contient un mouvement célèbre que Brahms utilisera pour ses Variations sur un
thème de Haydn. Ce mouvement est digne de Haydn, mais l’instrumentation de
l’œuvre est tellement extravagante que tous doutent de son authenticité, à tout
le moins sous cette forme : 2 hautbois, 2 cors, 3 bassons et serpent; ce
qui donne une section de basse vraiment lourdaude! Pourrait-il s’agir d’un
arrangement d’une œuvre perdue de Haydn? Pourrait-elle être le fruit d’une
commande très spéciale qu’il aurait reçue? Mystère.
Sources des illustrations: Sites commerciaux; Wikipédia: Domaine public PD-US