Le chant des oyseaulx 2.0
Cet article a été publié en février 2020
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Couverture de la nouvelle édition (2020) |
1. Pas juste une nouvelle couverture: un nouveau livre
2. Mises à jour
3. Favoriser le plaisir de lecture
4. Douze ans d'inaction
5. La science aussi coupable
6. Il est minuit et cinq
Il
me fait grand plaisir de vous présenter mon nouveau livre: Le chant des
oyseaulx! (Éditions Varia / Groupe Nota bene) C'est une toute nouvelle édition revue, augmentée et mise à jour de l'ouvrage paru en 2008 sous le même titre. Avec le sous-titre : Comment la musique des oiseaux devient
musique humaine. C’est un livre de dialogue entre nature et culture, pour une
époque qui exige avec urgence une rectification de la relation entre
les humains et la Terre. Le livre est maintenant disponible en librairies. Il existe en version papier et en version électronique.
France et Europe. À cause du transport maritime, la version papier du livre sera disponible à compter du 15 mars, via la Librairie du Québec à Paris. Il est possible de pré-commander:
https://www.librairieduquebec.fr/livres/le-chant-des-oyseaulx-9782896061501.html
La version électronique est déjà disponible partout. Dans ce site, cliquez sur une librairie de votre choix dans le menu de droite:
Éditions Varia / Groupe Nota bene:
Pour autre infos et le contenu des chapitres:
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Pas
juste une nouvelle couverture!
«Mais
Antoine, ce n’est pas un nouveau livre!». Eh bien, oui, dans une large mesure.
Pour la deuxième édition de Musique autiste, j’avais écrit un nouvel
avant-propos, mais je n’avais pas jugé pertinent de retoucher le texte, à part
quelques coquilles. Par contre, pour la
deuxième édition du Chant des oyseaulx, j’ai décidé de réécrire le texte.
Je précise un point: il n'est pas nécessaire de connaître la musique pour lire et comprendre ce livre! Je l'ai réécrit pour qu'il soit encore plus accessible que la première édition. Il contient quelques exemples musicaux (notamment dans le chapitre 8), mais ces exemples peuvent être compris sans connaître la musique, car ils sont très visuels. Les mélomanes et les musiciens y trouveront eux aussi leur compte, mais c'est d'abord un livre sur les oiseaux, la nature, et sur le lien que nous avons créé avec eux et avec elle.
La
forme demeure la même, mais j’ai réécrit des phrases, des paragraphes, des
sections, et jusqu’à un chapitre au complet. J’ai ajouté ici, et coupé là. Au
final, c’est comme un livre neuf. De celui que je considérais comme le moins
parfait (je dirais plus loin pourquoi), je le considère maintenant comme le
plus accompli, ayant profité de l’expérience acquise entre temps avec
l’écriture de mes deux autres livres.
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Couverture de la première édition (2008) |
Le
format a changé puisqu’il est publié avec la signature graphique de Varia,
maison faisant partie du groupe Nota Bene qui a acheté Triptyque il y a
quelques années – Triptyque ayant publié la première édition du livre. Alors
qu’il comptait 280 pages à l’origine, Le chant des oyseaulx fait maintenant
près de 380 pages. J’aimais beaucoup la couverture de la première édition et il
a été question un temps de la conserver. Mais à texte nouveau couverture
nouvelle : cette fois, le changement de couverture correspond à un contenu
renouvelé.
Ce
travail de refonte était inattendu. Il y a quelques temps, mon éditeur m’avait
dit penser à faire une nouvelle édition du Chant des oyseaulx. L’idée était
donc dans le paysage. Puis, les choses sont devenues sérieuses : en
juillet 2019, mon éditeur – devenue mon éditrice m’annonçait que le temps était
venu. Je m’y étais préparé, car j’avais noté des coquilles et de petites
corrections à apporter. Mais là, mon éditrice m’a donné un mois pour lui soumettre
le texte corrigé. J’y ai donc consacré tout le mois d’août… Gros, très gros
mois d’août puisque je devais aussi choisir et préparer l’édition des pièces de
la nouvelle saison de mon chœur grégorien, de même qu’écrire et préparer les
conférences pour mon séjour en Bretagne de septembre-octobre! Sans parler des
autres petites choses et des tâches routinières de la vie. Moi qui compose
surtout l’été, car j’ai alors plus de temps pour m’y consacrer, j’ai dû
interrompre le travail sur l’œuvre alors en chantier – travail que je ne
terminerai qu’en novembre.
Favoriser le plaisir de lecture
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Rudolf Kramer, 1899
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La
proposition de mon éditrice m’a amené à relire Le chant des oyseaulx. Outre
quelques coquilles et petites corrections à apporter que j’avais déjà notées,
quelque chose de plus général m’agaçait. Le chant des oyseaulx fut mon premier
livre publié et j’en étais très fier. Mais comme il avait été publié en 2008
avec le soutien du Programme d’aide à l’édition savante du gouvernement
fédéral, ce livre devait afficher son côté «savant». Avec le temps, je trouvais
que cet aspect savant y était, disons, ostentatoire. Les références étaient
incluses dans le texte principal, comme il en va pour une thèse
doctorale : nom de l’auteur, année de publication et page entre
parenthèses. Par exemple : «les poussins renseignent leur mère sur leur
présence ou leurs craintes par des cris tout aussi spécifiques (Dorst, 1995;
108). Il y a des nuances subtiles dans ce langage : «Apercevant un Rapace, la
Poule invite d’un cri rauque ses poussins à se cacher; pour
un homme ou pour un chien, elle se contente de glousser, le péril lui semble
bien moindre» (Peterson, 1969; 123)». Il y avait beaucoup de ces références
et, à la relecture, je trouvais que cela perturbait la fluidité de la lecture,
que cela faisait peu convivial et, pour dire crûment, un peu pédant! Alors,
lorsqu’est venu le temps d’une nouvelle édition, je tenais à transférer ces
références en notes à la fin de chaque chapitre. Les personnes intéressées
trouveront l’information, les personnes indifférentes à cela ne verront pas
leur plaisir de lecture gâché par ces parenthèses souvent abondantes. La
nouvelle édition se présente donc ainsi. À mes yeux, c’est une énorme
amélioration. Mais cette amélioration a entraîné un gros travail dans le
texte : tout transférer ces références ne s’est pas fait d’un coup de
baguette magique!
Un autre élément de style m'agaçait aussi: écrire hommes pour désigner les humains. Bon, je sais que le mot «homme» peut être utilisé de cette manière, et que c'est d'ailleurs souvent le cas, mais j'ai voulu dire autrement, car j'inclus les femmes tout autant que les hommes dans mon propos.
Mises
à jour
Je
voulais corriger un autre aspect. Le chant des oyseaulx est paru en 2008; sa
nouvelle édition arrive douze ans plus tard. En douze ans, il s’est passé bien
des choses, la recherche a évolué, la situation des oiseaux dans le monde s’est
modifiée… Cela ne touchait pas certaines parties du livre mais, pour d’autres,
l’impact était majeur. Je m’en suis rendu compte dès la relecture du premier
paragraphe où je rapportais des statistiques datant de 2004, ouille! Il m’était
impossible de signer une nouvelle édition du livre sans mettre cela à jour!
Mais cela ne touchait pas que le premier paragraphe, et loin de là! Alors, j’ai
effectué un important travail de mise à jour dans le livre en entier. La deuxième édition comporte près de 40 nouvelles références (livres et articles) datant des années 2010.
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Avec un Perroquet gris. Charles Verlat (XIXe s.)
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Le
chapitre 3, Langage et musique des oiseaux, nécessitait une refonte importante,
notamment en ce qui concerne la question de l’intelligence des oiseaux. En
2004, l’expression «cervelle d’oiseau» était déjà inappropriée et je rendais
compte de travaux de recherche sur l’intelligence des oiseaux. Douze ans plus
tard, la recherche avait toutefois fait des pas de géants, au point que
certains oiseaux figuraient désormais dans le club le plus sélect des animaux
les plus intelligents, aux côtés et au même niveau que le chimpanzé par
exemple. Le Corbeau freux n’est pas du tout un primate et il ne nous ressemble
pas beaucoup, mais il est aussi intelligent que le plus intelligent des singes.
Les
chapitres 8, 9 et 10 qui portent sur les oiseaux dans l’histoire musicale sont
les moins modifiés. Mais tout de même, ils ont été retravaillés eux aussi. Par
exemple, je désirais présenter davantage un compositeur, toujours vivant, qui a
abondement utilisé des chants d’oiseaux, avec des liens symboliques sublimes et
dans un esprit presque chamanique - je vous laisse découvrir.
Le
chapitre final, sur l’art animal, est par contre réécrit en bonne partie. À nouveau, certains sujets comme l'art non humain ou le droit animal se sont beaucoup développé depuis douze ans. Je fus assez avant-gardiste d'en discuter en 2008 et d'exposer des pistes que les années suivantes allaient justement explorer. Mais je devais mettre à jour pour la nouvelle édition. D'une manière générale, je trouve que les idées de ce chapitre conclusif sont maintenant exprimées plus justement et clairement.
Chemin faisant, j'ai amélioré certains autres aspects. Par exemple, au chapitre 2, je discute davantage de la différence, réelle ou supposée, entre les cris et les chants d'oiseaux - la première édition du livre se contentait des définitions convenues... qui ne correspondent pas très bien à la réalité des oiseaux!
Douze
ans d’inaction
Le
chapitre 6, Le silence des oiseaux, discutait de la baisse des populations
d’oiseaux et des pertes dans le paysage sonore entraînées par cette baisse.
Douze ans plus tard, de nombreuses études avaient poursuivi l’observation de
cette baisse, si bien que les données utilisées dans la première édition, et
datant donc du début des années 2000, étaient périmées. C’était au point que
j’ai décidé de réécrire tout ce chapitre.
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Cruauté humaine: la «chasse» à la glu. Dessin du XVe s.
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Douze ans permet de voir ce qui a changé. C’est
terrible de devoir le dire mais, au cours de cet intervalle de douze ans, la
situation s’était détériorée d’une manière spectaculaire. On ne parle plus
simplement de baisse mais carrément d’effondrement des populations d’oiseaux.
Si quelques espèces parviennent à tirer leur épingle du jeu (mais pour combien
de temps encore?), pour la grande majorité des espèces il s’agit d’une
catastrophe : des espèces encore abondantes il y a vingt ans ont vu leurs
effectifs chuter de 50%, de 70% voire même de 90% et davantage; des espèces
fréquentes sont passées en un éclair à un statut d’espèces menacées. Dans une
nouvelle édition du livre, je devais rendre compte du fait que cet effondrement
ne se limite pas qu’aux oiseaux : la même calamité touche les amphibiens,
les mammifères, les poissons, les insectes, etc., et jusqu’aux plantes et
arbres! Réécrire tout cela en mettant à jour m’a été très souffrant. Douze
années perdues alors que chacune comptait; douze années durant lesquelles nos
pratiques délétères n’ont pas changé malgré les discours d’urgence, l’évidence
des faits et un flot de promesses.
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«Veilleur, où en est la nuit?» (Prophète Isaïe)
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J’avais
le souffle coupé devant un tel tableau sinistre. Nous vivons et nous causons
une monstrueuse dévastation de la biodiversité planétaire. Car ce n’est pas un
secret : c’est bien nous, humains, qui sommes les premiers responsables de
cette immense dégradation : destruction des écosystèmes, pollutions
multiples, bouleversements climatiques, etc. Pire encore : nous maintenons
en toute connaissance de cause des pratiques qui accélèrent ce phénomène
morbide. Dans plusieurs pays, y compris des pays riches qui n’ont donc aucune
excuse, les autorités autorisent même toujours la chasse à des espèces en voie
de disparition! Mais ce qui est manifeste est la bonne conscience que, partout,
nous nous donnons : nous détruisons en nous justifiant par la pauvreté
mais tout autant par la richesse (il faut maintenir la croissance économique!);
nous tuons au nom de la modernité mais tout autant au nom de «traditions»; nous
tenons de luxueuses palabres pour l’environnement, mais sans passer à l’action,
et surtout pas à l’échelle que nécessite le défi. Je ne veux pas dire que rien
ne se fait mais, à l’heure présente, les gestes positifs sont loin de compenser
pour les gestes négatifs, loin et très loin. Greta Thunberg est parfaitement
justifiée d’exprimer de la colère.
La nouvelle édition de mon livre devait
rendre compte et témoigner, preuves à l’appui. Oui, c’est cela, mon livre sera
un témoignage. Je montre aussi que cette destruction touche la culture
humaine : des langues disparaissent, des savoirs, des formes d’art de
même. Nous nous gargarisons avec le mot diversité mais, dans les faits,
l’humanité perd sa diversité à grande vitesse, en reflet parfait de la perte de
la biodiversité, tout cela allant de pair. Un gigantesque rouleau compresseur
écrase tout.
La
science aussi coupable
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La science a largement légitimé et outillé la maltraitance animale |
Des narcissiques malfaisants, comme Trump et Bolsonaro, disent publiquement croire être investis d'une mission par Dieu lui-même. Quand je constate la désolation qu'ils sèment, je suis choqué, et fâché, par ce détournement blasphématoire du Divin. Et cela ne me fait guère reconnaître l'Évangile dans les sectes «évangélistes» qui appuient ces politiciens sortis de leurs rangs.
Cela posé, il faut demeurer lucide face à la réalité. Certains
appellent la science au secours – je veux bien, mais il faut réaliser que la
science, plus encore que les religions, a une énorme part de responsabilité dans
ce massacre.
C’est la science qui a créé les substances les plus toxiques qui
soient (y compris pour nous-mêmes) et que nous épandons massivement partout.
C’est la science qui a créé
les instruments technologiques rasant les écosystèmes et causant les
bouleversements climatiques.
C’est la science qui a réduit les êtres vivants au
rang de simples produits industriels – ce qu’elle est en train de réaliser
aussi avec l’être humain lui-même.
C’est la science qui a imposé une vision des
vivants comme n’étant que des systèmes de réactions biochimiques, et de
l’esprit humain comme une pure affaire de neurones et neurotransmetteurs.
C’est
la science qui, face au gâchis et ne reconnaissant pas ses torts, affirme
maintenant que le salut de l’humanité se situe sur de lointaines planètes. Établir
une colonie sur la Lune ou sur Mars? C’est vrai que là-bas l’air est pur…,
c’est juste qu’il n’est pas respirable! Et cette colonie comptera combien de
personnes? L’immense majorité des humains continuera de vivre sur Terre :
quelles conditions de vie l’avenir leur réserve-t-il? La science détourne ainsi
vers ses lubies des sommes astronomiques qui seraient bien mieux employées à
réparer ce qui peut encore l’être.
Sérieusement, comment peut-on lui faire
entièrement confiance?!
Douze
ans se sont écoulés entre les deux éditions du livre. Où en serons-nous dans
douze ans, en 2032? Si la tendance se maintient, ce ne sera pas le paradis sur
Terre! Et la crainte d’un «printemps silencieux», sans chants d’oiseaux,
exprimée dans les années 1960 par Rachel Carson se sera matérialisée. La
nouvelle couverture du livre exprime cela : la photo est très urbaine et,
malgré ses couleurs, elle montre l’oiseau réduit à un dessin, à un souvenir.
Les humains se condamnent-ils eux-mêmes à cet avenir? Mais il n'y a pas que les oiseaux à être confrontés à un présent et un avenir sombres. D’une manière plus
globale, les humains risquent fort d'être réduits à des impératifs de survie.Car si la tendance se maintient (et rien n'indique qu'elle puisse être infléchie), la planète deviendra une fournaise chaotique et dysfonctionnelle dans laquelle l'humanité éprouvera l'insécurité, alimentaire autant que sociale.
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Au lieu de rêver d'une autre planète et d'investir des sommes colossales pour le caillou rouge qu'est Mars, pourquoi ne pas réparer la plus belle planète, celle qu'habiteront l'immense majorité des humains: la Terre?
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Pour la photo ci-haut (PD-US)
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Selon moi, la solution à la crise écologique sera d'abord morale. Quant à quitter tous notre Terre pour une autre planète, cela semble un pur mirage. Voici ce qu'en dit Michel Mayor, prix Nobel 2019 de la physique et grand découvreur d'exoplanètes: «Si on parle des planètes extrasolaires,
que les choses soient claires : on ne migrera pas là-bas. Ces planètes
sont beaucoup, beaucoup trop loin. Même dans un cas très optimiste d'une
planète habitable pas trop loin, disons à quelques dizaines d'années-lumière,
ce qui est tout petit, le voisinage, le temps pour aller là-bas est
considérable. Ça se chiffre en centaines de millions de jours avec les
moyens actuels. Prenons soin de notre Planète ici, elle est très belle
et encore tout à fait habitable. [...] Il faut tuer toutes les
déclarations du type : nous irons un jour sur une planète habitable si
la vie n'est plus possible sur Terre. C'est complètement fou».
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-rechauffement-climatique-non-il-ny-pas-planete-b-rappellent-prix-nobel-77886/
Il
est minuit et cinq.
Voilà.
Je devais donc mettre à jour et développer davantage les pistes contenues dans
la première édition de mon livre. Chemin faisant et fort de l’expérience
acquise entre-temps de par mes autres livres (Musique autiste et Pulsations),
j’ai poli le style écrit jusque dans les petits détails du texte dans son
entier. Le résultat est un livre pratiquement nouveau, un Chant des oyseaulx
2.0!
Avant
de détruire les villes de Sodome et de Gomorrhe, Dieu Yavhé avait été alerté
par la clameur montant de ces villes. Une clameur s’élève à nouveau aujourd’hui
dans le ciel. Le pire châtiment serait qu’il nous laisse seuls devant les conséquences
de nos actes. Que le Ciel demeure muet, que personne ne réponde à nos
suppliques. Pas même un oiseau, car il n’y en aura plus…
Il
n’est plus «minuit moins une» : il est minuit et cinq.
https://www.ledevoir.com/societe/environnement/568355/climat-ca-va-mal-que-ca-va-mal
Sources des illustrations: Wikipédia (Domaine public, PD-US, y compris la photo fournie par la NASA).